2014-2019. 5 ans déjà que le Laboratoire d’Analyse et de Recherche Religions, Espaces et Développement (LARRED) du Professeur Dodji Amouzouvi a été créé. Le bilan qu’il présente est élogieux même si le Directeur ne se sent pas satisfait et entend mieux faire. Mais déjà, on peut enregistrer 22 thèses rédigées et soutenues à l’intérieur du laboratoire sans compter avec les thèses auxquelles le LARRED a été associées, qui pourraient porter le record à 35 thèses directement et indirectement rédigées et soutenues. La particularité de la commémoration repose sur le caractère scientifique qui lui a été donnée avec la soutenance de deux thèses les 05 et 06 Avril 2019 à l’Université d’Abomey-Calavi. La présentation du premier travail de recherches qui a porté sur le thème ; « Homosexualité au Bénin : Entre exclusion et tolérance sociales » a été présenté par Calixte HOUEDEY. Le second intitulé « Homosexualité masculine au Bénin : Réception sociale d’une sub-identité sexuelle controverse » est un travail Bruno POUSSOH et présenté le samedi 06 Avril 2019.
(LIRE LE BREF BILAN DU DIRECTEUR DU LARRED, PROFESSEUR DODJI AMOUZOUVI
SUR LES AVANCES DU LABORATOIRE)
Que retenir du LARRED 5 ans après en terme de bilan ?
Nous allons retenir 5 ans après que le LARRED fait son petit bonhomme de chemin. Nous sommes déjà à plus de 22 thèses rédigées et soutenues à l’intérieur du laboratoire. Donc des thèses 100% LARRED. Et si nous devons ajouter les thèses auxquelles le LARRED a été associées, nous avons déjà atteint le record de 35 thèses directement et indirectement rédigées et soutenues avec le LARRED. C’est un premier résultat. Le second résultat est que le laboratoire abrite en son sein deux Masters : Un master cultures et sociétés et le master management de l’action publique. Le LARRED abrite également en son sein un certain nombre de programmes financés par des institutions internationales, l’Union Européenne (UE) et institutions ; Il a à son actif plus d’une centaine d’articles publiés, une dizaines d’ouvrages et qui sont des résultats tangibles à côté des autres résultats qu’on peut identifier. En conclusion, on dira avec beaucoup de fierté, d’humilité et d’engagement pour aller plus loin que la moisson est abondante simplement.
Le point des soutenances en 5 ans est évalué à 22 soutenances de thèses. Quel est alors le niveau de collaboration avec les autres universités ?
Le niveau de collaboration avec les autres universités est très bon. Le laboratoire revient de la signature d’un partenariat avec une université de la Suède. Désormais, nous avons la possibilité de recevoir des étudiants suèdois comme d’en envoyer ; le partenariat avec l’Université de Beyrouth (Liban) évolue, à l’instar de ceux avec le kenya, la Mozambique, l’Ethiopie, le Maroc et autres au détour de beaucoup de dynamisme tout comme celui avec les universités d’ici et tourne à plein régime. On a fini l’année dernière un programme de fonds compétitifs de l’Uac avec l’Eneam, la Chaire Unesco, la Faseg ….Nous essayons au niveau du LARRED de nous insérer en 5 ans dans le tissu scientifique.
Avez-vous l’impression que vos objectifs sont atteints ?
Je n’ai pas l’impression mais plutôt la preuve que nous avons atteint de bons résultats et que la moisson est abondante. Les objectifs tels que fixés sont atteints et de nouveaux objectifs de plus en plus nobles seront atteints.
Quels sont justement les prochains défis du LARRED ?
Les prochains défis du LARRED sont déjà de maintenir le cap et d’aller plus loin. Il s’agit aussi de commencer par vendre davantage l’expertise du LARRED en termes de consultant, d’expertise et de prestations pour le développement. On pourra ajouter que le LARRED s’attèlera aux renforcements des publications du LARRED pour que dans les revues indexées, nous puissions aussi faire apparaitre notre institution. Le tout prochain défi est d’avoir notre propre revue à l’intérieur de laquelle nous allons publier nos travaux. On parviendra à autonomiser le fonctionnement du LARRED sans oublier d’internationaliser davantage le laboratoire.