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Echec de consensus dans la crise préélectorale: Talon veut situer les responsabilités

Publié le jeudi 11 avril 2019  |  Matin libre
Rencontre
© Présidence par DR
Rencontre de S.E.M Patrice Talon avec la diaspora béninoise - Paris le 7 octobre 2017
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Ce jour, jeudi 11 avril 2019, sur la télévision nationale, le chef de l’Etat va s’adresser à son peuple. Dans une émission dénommée « Face au peuple », Patrice Talon répondra aux questions des journalistes sur l’actualité sociopolitique nationale. Evidemment, les Législatives du 28 avril prochain seront le principal sujet abordé. Mais, contrairement aux attentes de ceux qui espèrent encore un miracle pour des élections ouvertes à toutes les sensibilités politiques, il n’aura pas de surprise. C’est un fait que les Législatives auront lieu à bonne date dans le respect des textes actuels. C’est sans doute ce que va confirmer le chef de l’Etat en prenant soin de situer les responsabilités. Patrice Talon dira aux Béninois comment on en est arrivé là et toutes les initiatives qu’il a prises pour éviter au Bénin un tel recul démocratique. Il partira des rencontres successives avec la classe politique pour aboutir à la mission qu’il a confiée au président de l’Assemblée nationale. Laquelle devrait aboutir à un consensus pour des élections inclusives. Mais cela a été du temps perdu. Au bout de trois semaines, les députés de la minorité et de la majorité parlementaire n’ont pu s’entendre. Les présidents des institutions ont pris acte du défaut de consensus et ont appelé à la poursuite du processus électoral avec la possibilité d’améliorer les textes pour les élections ultérieures. Une décision que le Conseil des ministres a entérinée. Voilà le point de la situation, tel qu’il sera présenté par le chef de l’Etat pour justifier le fait que dans de telle condition, le moins qu’il puisse faire c’est de respecter les lois actuelles afin d’éviter le piège d’un vide juridique au soir du 15 mai. A ceux qui s’attendent à ce que Patrice Talon fasse usage de ses prérogatives constitutionnelles en prenant une ordonnance, Patrice Talon va certainement répondre que juridiquement les conditions ne sont pas réunies. En somme, ce sera un exercice de profession de foi qui consistera à laver le gouvernement de toute responsabilité dans le défaut de consensus qui aboutit à la tenue d’élections exclusives. Contrairement aux attentes, il y en a qui risquent d’être déçus après cette sortie.

M.M
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