Le secteur qui emploie la majorité des Béninois est réorganisé afin de favoriser un véritable essor de l’Agriculture pour contribuer de façon substantielle au produit intérieur brut (PIB) du pays. A la faveur du conseil des ministres du mercredi 10 avril 2019, l’exécutif a autorisé la mise en place de l’Agence nationale de mécanisation agricole (ANaMA) suite à l’adoption du décret approuvant les statuts de l’Agence. La création de cette agence sonne comme une réponse à l’absence d’une structure chargée de la mécanisation de l’agriculture, qui jusque-là demeurait comme un chaînon manquant ou faible de cette vision chère au président Patrice Talon qui procède à la relance du secteur agricole.
Selon le ministre Oswald Homéky, porte-parole du gouvernement, le but visé à travers l’adoption de ce décret est l’amélioration des outils de travail à travers l’utilisation de matériels agricoles adaptés aux conditions agro-pédologiques des différentes zones de production. Initié par le gouvernement, l’ANaMA, cette agence aura pour mission principale le développement et la promotion de la politique technique agricole visant à faire du secteur, le principal levier de développement économique, de garantie de la sécurité alimentaire nutritionnelle ainsi qu’un pôle essentiel de création d’emplois.
« En dépit de l’augmentation constante de la production, le secteur reste confronté à de nombreuses difficultés liées entre autres, à un faible niveau de mécanisation agricole », a-t-il précisé.
C’est ce qui justifie, à ses yeux, la création de l’Agence nationale de mécanisation agricole. Une fois fonctionnelle, l’ANaMa permettrait de relever, à terme, les défis actuels et futurs afin de faire face aux nouveaux enjeux du secteur agricole, et par-dessus tout, rendre l’agriculture béninoise plus compétitive.
Le régime Talon refuse de naviguer à vue. Il entend agir de façon méthodique afin d’impacter efficacement le plus grand nombre de Béninois. Dans cette perspective, le gouvernement a fait du secteur agricole, à travers son Programme d’Action, le principal levier de développement économique, de garantie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Plus important, il entend faire également de ce secteur un pôle essentiel de création d’emplois. Mais force est de constater qu’en dépit des niveaux de production en constante augmentation, ce secteur reste confronté à de nombreuses difficultés liées à une insuffisance préoccupante de la mécanisation agricole. Le Conseil a donc adopté le décret portant approbation des statuts de l’ANaMA en vue d’améliorer les outils de travail et, par suite les rendements, à travers l’utilisation de matériels agricoles adaptés aux conditions agro-pédologiques de nos terroirs.
L’opérationnalisation de cette agence permettra de relever, à terme, les défis actuels et futurs, y compris faire face aux nouveaux enjeux de développement de la mécanisation des labours et de la transformation des produits, dans le but de rendre notre agriculture plus compétitive. Il va s’en dire que cette structure dans l’accomplissement de sa mission va consolider la politique agricole mise en œuvre par le Président Talon et son gouvernement.
En plus de l’Opérationnalisation des agences de territoires de développement, de la remise des acteurs dans leur rôle, de la mise en place à bonne date des intrants spécifiques et de semences, du meilleur encadrement, et à présent de la mécanisation de l’agriculture, tout se met en œuvre progressivement depuis 2016 pour impulser véritablement la révolution verte (agricole) appelée de tous nos vœux.