La conférence épiscopale croit toujours à l’organisation d’un scrutin inclusif le 28 avril prochain. Dans un récemment message délivré au peuple, les évêques du Bénin invitent “les uns et les autres à user de leurs prérogatives pour préserver à tout prix la paix et l’unité nationale par l’organisation d’élections législatives inclusives”.
Ils rappellent à l’occasion un message de Pape François lors de la Journée Mondiale de la Paix. Le souverain pontife disait en effet que la paix était “comme une fleur fragile qui cherche à s’épanouir au milieu des pierres de la violence”. Pour préserver cette paix et “éloigner le Bénin des germes et des spectres de la division, de la haine et des règlements de compte”, la conférence épiscopale demande aux fidèles et aux hommes et femmes de bonne volonté, de “se mobiliser pour intensifier la prière et le jeûne durant le triduum pascal avec un accent particulier sur le dernier chemin de croix du vendredi saint et la récitation quotidienne du chapelet et de la “prière pour le Bénin pendant l’octave de Pâques”.
L’archevêque de Parakou pour des élections à bonne date
Elle exhorte également les filles et fils du Bénin à s’abstenir de toute “provocation et toute violence physique ou verbale” pour que le pays continue de vivre dans la paix et la concorde. Cet appel à la paix de la conférence épiscopale intervient en pleine campagne électorale. Sauf cataclysme, le scrutin du 28 avril aura bien lieu à bonne date. Ce dont se félicite d’ailleurs l’archevêque de Parakou Monseigneur Pascal Nkoué.
Selon le quotidien Le Matinal, l’homme de Dieu aurait apprécié la tenue à bonne date de ces élections au cours d’un message d’exhortation au peuple béninois.« Je voudrais saluer le fait qu’on ait maintenu les élections à bonne date parce que, c’est souvent en Afrique qu’on reporte » aurait-il déclaré. Pour lui, « lorsqu’on connait l’échéance à l’avance on doit tout faire pour être conforme aux lois établies ».