Comme à ses habitudes pour ces genres de frasques, Sacca Lafia n’a pas loupé l’occasion des campagnes pour les législatives pour faire parler de lui, à nouveau.
À ceux qui, via les réseaux sociaux, menacent de brûler le pays, tant que les élections ne seront pas inclusives, il a déclaré que ce sont ces derniers qui seront plutôt brûlés,… À qui voulait l’entendre, Sacca Lafia a précisé qu’il fait ses déclarations en tant que ministre de l’Interieur. Et puis, vlan ! Il chute, ” en tant que ministre-candidat ”. Un mélange de pinceaux de la part du ministre vétérinaire. Au-delà de la gravité de ses propos que nous ne commenterons pas encore ici, vu le contexte, il y a que le ministre de l’intérieur était tellement fier d’insister sur son statut ” ministre-candidat ”. Et pourtant, au lieu d’étaler pompeusement son titre de ministre -candidat, Sacca Lafia pouvait déjà démissionner de son poste de ministre de l’intérieur pour faire simple depuis que sa candidature était agitée. Bien au contraire, les dénonciations de ” juge et partie ” à lui attribuer à raison, ne l’ont guère ébranlé. Peut-être qu’il attend que le chef de l’État vienne le leur dire à nouveau, comme c’est le cas de l’interdiction de l’utilisation des moyens de l’État pour la campagne électorale. Même si la loi ne fait pas obligation au ministre de démissionner de son poste en étant positionné candidat sur une liste, Sacca Lafia pouvait donner le bon exemple en marquant positivement la rupture, plutôt que s’en orgueillir.