Le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou, a reçu en audience, hier le bureau de la Commission béninoise des droits de l'homme. Conduit par son président, Isidore Clément Capo-Chichi, le bureau de la Cbdh a fait au professeur Joseph Djogbénou le bilan de la situation des droits de l’homme au Bénin et appelé à la préservation de la paix.
Conformément aux textes de la Commission béninoise des droits de l'homme (Cbdh) qui prévoient la visite aux présidents d’institutions, le bureau de la Cbdh a rencontré, hier, le président de la Cour constitutionnelle. Cette visite intervient après cent jours d’activités de la Cbdh. En effet, la Commission béninoise des droits de l'homme a été installée le 28 décembre 2018 par le président de la Cour constitutionnelle et son bureau a été élu le 3 janvier 2019.
Au cours des échanges, il a été question de la promotion et de la protection des droits de l'homme au Bénin. Le bureau de la Cbdh a donc fait au professeur Joseph Djogbénou le bilan de ses actions « Comme vous le savez, la Cour constitutionnelle, depuis environ 25 ans, a rendu plus de 1500 décisions portant sur la violation des droits de la personne humaine. Puisque nous recevons des plaintes, il était important de discuter avec le président sur comment travailler à gérer ces différentes plaintes pour que les droits de l’homme soient garantis», fait savoir le président de la Cbdh, Isidore Clément Capo-Chichi au sortir de l’audience.
Abordant la situation politique et la mission de la Cbdh, le président Isidore Clément Capo-Chichi va affirmer : « En tant que citoyens, nous avons tous une responsabilité, celle de protéger. Et la commission a aussi la mission de protéger en toutes circonstances. Nous devons tous travailler à ce que le conflit ne dégénère pas ». Le président de la Cbdh a également invité les professionnels des médias à plus de sensibilité, à ne pas porter des messages susceptibles d’engendrer une situation incontrôlable. Au demeurant, il assure : « Nous restons convaincus et le président de la Cour constitutionnelle nous a rassurés de ce que toutes les autorités, tous les pouvoirs publics travaillent à ce que la paix soit préservée au Bénin. C’est notre message », a conclu Isidore Clément Capo-Chichi?