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Descente de l’Opposition dans les rues : Ce qui bloque

Publié le vendredi 19 avril 2019  |  Matin libre
La
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & Parfait
La manifestation du PNP n’a jamais démarré à Lomé ce samedi, elle a été dispersée
Lomé, le 19 août 2017. Préfecture d`AGOE. La marche du PNP n’a jamais démarré à Lomé ce samedi, elle a été dispersée via des tirs de gaz lacrymogène par les forces de l`ordre et de défense, plusieurs blessés ont été dénombrés.
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Pris sur le vif, au lendemain du Conseil des ministres entérinant la poursuite du processus électoral faute de consensus, l’appel pacifique de l’opposition a du mal à se traduire dans les faits. Que se passe-t-il ? L’Opposition a-t-elle peur des chars qui déambulent dans les rues de Cotonou et environs ? Les responsables craignent-ils pour leur vie ? En l’absence de réponse exacte à ces questionnements, certaines personnes ont tôt pensé à un échec, un flop cuisant qu’aurait infligé la population à cette classe politique. En réalité, il n’en est rien. L’opposition n’est ni influencée par le défilé des chars dans la ville de Cotonou, encore moins par les menaces du ministre de l’Intérieur qui promet des fractures multiples à tous ceux qui descendront dans les rues pour exiger des élections inclusives. L’Opposition n’a pas non plus renoncé à sa marche pacifique de défense de la démocratie. Le problème, c’est qui va assumer cette marche. Est-ce l’Usl de Sébastien Ajavon, Restaurer l’espoir de Candide Azannaï, Forces cauris pour un Bénin émergent de Boni Yayi, la Renaissance du Bénin du couple Soglo, la Dud de Houdé ou l’ensemble des forces de l’Opposition ? C’est à ce niveau que les discussions achoppent. Au moment où certains sont prêts pour prendre les devants, d’autres hésitent à véritablement s’engager. Ils sont certes tous d’accord pour la tenue d’une marche gigantesque pour exiger des élections inclusives, mais il y en a qui ne veulent pas en assumer la responsabilité. Voilà où se situe le blocage. Voilà ce qui justifie jusqu’à présent l’inaction de l’Opposition. Cela n’est que la conséquence de la cacophonie qu’on a toujours décriée au sein de cette Opposition. Au fait, elle souffre de l’absence d’un leader autour de qui l’unanimité serait faite. Chacun des présidents des partis qui la composent s’estime chef et veut que les choses se fassent selon sa vision à lui. Evidemment, ça ne passe pas. Conséquence, les militants sont parfois obligés de prendre elles-mêmes des initiatives et on assiste à des actions isolées qui n’ont aucun impact.

M.M
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