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Abdoulaye Bio Tchané, titulaire dans la 14e circonscription électorale: « La politique n’a de sens qu’autour des enjeux de développement »

Publié le mardi 23 avril 2019  |  La Nation
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© aCotonou.com par DR
Salon Africain de la Garantie (SAGA). Photo : Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement du Bénin, Abdoulaye BIO TCHANE
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La politique rime avec les enjeux de développement. Le Bloc républicain le prône, notamment dans la Donga avec Abdoulaye Bio Tchané, titulaire dans la 14e circonscription électorale qui en fait son combat.

La Nation : Comment vivez-vous la campagne dans votre circonscription électorale ?

Abdoulaye Bio Tchané : Il y a un enthousiasme réel et un engouement des populations autour de la campagne. Elles sont mobilisées et intéressées. C’est une bonne chose pour notre système démocratique. C’est le contraire de ce que certains tentent de faire croire.

Quelles consignes de vote donnez-vous aux électeurs ?

Nous savons que certains demandent aux populations de rester chez elles. La première consigne, c’est d’exhorter les gens quels que soient leurs bords politiques à aller voter. Nous sollicitons le suffrage des électeurs.

Nous sommes à une semaine après le lancement officiel de la campagne. Quel bilan faites-vous à mi-parcours de vos démarches sur le terrain ?

Le bilan à mi-parcours arrive presqu’au bon moment. Il n’y a pas de doute que le Bloc républicain a une grande assise dans la Donga. Les populations veulent savoir la vision de notre parti, la différence entre le Bloc républicain et l’Alliance Abt, le processus ayant conduit à la fusion des partis et pourquoi certains ne sont pas dans la course électorale. Nous leur avons fourni des explications sur leurs préoccupations. C’est un bel exercice auquel je suis content de participer.

Quel est le projet de législature du Bloc républicain ?

Notre leitmotiv, c’est le développement. Ces questions préoccupent également les populations : l’éducation, l’accès aux réseaux de téléphonie mobile, l’électrification rurale. Partout où nous sommes passés, elles nous ont interpellés sur ces préoccupations. La politique n’a de sens qu’autour des questions de développement. Notre système constitutionnel impose au législateur de contrôler l’Exécutif. Notre projet de législature tourne autour de ces points et surtout comment nous amenons le gouvernement à faire ces réalisations, à adhérer à la vision d’un parti qui contrôle totalement ou partiellement le Parlement et comment le contrôle de l’action gouvernementale est effectif. Nous mettrons tout en œuvre pour promouvoir cette mesure de bonne gouvernance.

Qu’est-ce qui différencie le Bloc républicain de l’Union progressiste, vu que vous soutenez tous les actions du chef de l’Etat ?

Indépendamment des personnalités, beaucoup de choses nous distinguent. Si nous voulons faire une distinction de masse, nous pouvons dire que les progressistes sont de gauche et que les républicains sont libéraux. Notre défi, c’est de voir les populations réaliser par elles-mêmes leur développement individuel et collectif. Notre souci, c’est d’aider les citoyens à réaliser le potentiel de ce pays. Que chacun puisse donner vie à son rêve avec éventuellement l’aide de l’Etat. Il ne faut pas que nous développions l’esprit d’assistanat auprès des populations où on attend tout du gouvernement. Nous sommes un pays relativement pauvre, mais nous avons la capacité d’être riches, parce que la richesse ce n’est pas forcément disposer de l’or, du pétrole, du diamant mais la capacité de l’homme à transformer le peu qui est à sa disposition. A l’indépendance, nous étions dans la même position que certains pays asiatiques. Aujourd’hui, la Corée fournit de l’aide au développement. Mon parti croit en cette vision pour le Bénin.

Quel message avez-vous à lancer en faveur de la préservation de la paix ?
Le temps des élections est arrivé pour notre système démocratique. Il faut le vivre. Nous avons exprimé notre désolation de ne pas voir certains partis dans la compétition du fait de leur propre comportement. Ce qui arrive n’est pas nouveau au Bénin. La question se pose aujourd’hui du fait que certaines obédiences particulières n’ont pas pu participer au processus de vote, mais en même temps nous devons apprendre à respecter les règles. Nous avons trop de constructions dans notre pays et à l’exécution, nous passons à côté. C’est anormal. Trop de lois sont bafouées. Appliquons les lois que nous nous sommes données de manière constitutionnelle.

Propos recueillis par Maryse ASSOGBADJO
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