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3 ans de réformes de la Rupture dans le secteur justice : “Ecraser les magistrats…pour imposer la dictature“, dixit le Pdt de l’Unamab

Publié le jeudi 25 avril 2019  |  Matin libre
Les
© Autre presse par DR
Les magistrats en grève
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Souvent critiqué pour sa passivité et son inaction face à certains actes menaçant l’impartialité et l’indépendance de la justice béninoise, le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) est finalement sorti de sa réserve. Invité sur Soleil Fm vendredi dernier dans la rubrique « l’invité du jour », Robert Marc Dadaglo estime, selon les propos rapportés par le site nouvelletribuneinfo, que «le secteur de la justice a été sérieusement malmené depuis 2016». Pour lui, le seul point positif en trois ans de gestion du régime de la Rupture reste le renforcement d’effectifs et surtout le recrutement de 77 auditeurs de justice qui sont actuellement en formation. Par ailleurs, il avoue que le système judiciaire a été désorganisé car « les juridictions ne fonctionnaient plus parce que beaucoup de magistrats sont allés à la retraite ; certains sont allés à la Cour suprême». A titre illustratif, il évoque la modification de l’organisation judiciaire à travers la création et l’installation des juridictions d’exception dont la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) et le Tribunal de commerce, accompagnées du traitement discriminatoire des magistrats. Cette désorganisation, dénonce le président de l’Unamab, était « suivi d’un acharnement et d’une pression sur les magistrats ». L’objectif, c’est de « pouvoir écraser les magistrats » et d’«imposer sa dictature» note-t-il. «Désormais, c’est la vassalisation totale de la justice […] Je peux dire que c’est du terrorisme sur les magistrats » affirme Marc Robert Dadaglo. Et de poursuivre «La CRIET aujourd’hui, c’est une institution abominable ; il y a beaucoup de dispositions constitutionnelles qui ont été violées ; les nominations dans ces institutions n’ont pas respecté les principes les plus élémentaires».





A.B
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