Dans la perspective des élections du dimanche 28 avril 2019, des allégations mensongères tentent de faire croire à l’opinion publique nationale et internationale que ce scrutin sera boycotté par les observateurs de la communauté internationale. Mais il n’en est rien. En réalité, malgré l’absence de quelques partis d’opposition à ces législatives, les premières depuis la réforme du système partisan en septembre dernier, n’ont rien de particulier. Les observateurs qui apprécient la qualité des élections dans de nombreux pays couvriront bien le scrutin du 28 de ce mois.
Mieux, la mission d’observation de l’Union africaine, conduite par le directeur de l’Unité pour la Démocratie et l’Assistance électorale du département des Affaires politiques de la Commission de l’Union africaine, Guy Cyrille Tapoko, est déjà présente au Bénin. Comme l’indique la lettre de mission, elle « rencontrera toutes les parties prenantes au processus électoral, notamment les autorités politiques, administratives et judiciaires du pays, les institutions en charge des élections, les formations politiques ainsi que les Organisations de la société civile ».
Il est désormais clair que les élections du dimanche prochain ont reçu l’onction de la communauté internationale. La mission de l’Ua vient s’assurer juste de leurs conditions d’organisation et de déroulement. Guy Cyrille Tapoko et ses pairs ne sont donc pas en mission de médiation au Bénin. Elle ne rencontrera pas les anciens chefs d’Etat Boni Yayi et Nicéphore Soglo malgré les appels de pieds en sa direction.