La situation de crise que connaît depuis plusieurs mois la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) a fait l’objet d’une séance de travail, hier mardi 5 novembre, entre le président du Conseil économique et social (CES) Nicolas Adagbè et le ministre de l’Industrie, du Commerce, des Petites et moyennes Entreprises (MICPME), Naomie Azaria.
La nécessité de trouver une sortie de crise face à la situation de blocage que connaît la Chambre du Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) était au centre de la séance de travail hier entre le ministre de tutelle, Naomie Azaria et le président du CES, Nicolas Adagbè.
Ce dernier qui est avant tout un opérateur économique et une personne avertie du milieu des affaires au Bénin, a tenu à avoir un tête-à-tête avec la toute nouvelle ministre en charge du Commerce, pour trouver une solution à la crise. Et à la suite des échanges qui ont duré plus d’une heure avec l’homme d’expériences qu’est Nicolas Adagbè et certains de ses collaborateurs, le ministre Naomie Azaria part non seulement satisfaite et heureuse des propositions à elle faites.
A la fin de la séance de travail, elle a en effet expliqué avoir bénéficié de ses conseils et suggestions pour réussir sa mission en général.
Mais les échanges, a confié le ministre du Commerce, se sont focalisés sur la situation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB). « Je lui ai fait le point des dispositions que j’ai prises et des échanges que j’ai eus avec la Commission électorale consulaire, un des groupes mis en cause et le président de la Cour suprême, pour voir dans quelles mesures, nous pouvons trouver des solutions», a déclaré Naomie Azaria au terme de la séance de travail.
Eu égard à la persistance de cette crise institutionnelle à relents électoralistes, malgré la médiation entamée depuis peu par le président du CES, ne s’agit-il pas d’une rencontre de plus ? A cette interrogation, le ministre de tutelle de la CCIB répond par la négative et se veut rassurant. «Il y a vraiment espoir. Quand nous avons échangé, il m’a rassuré», a confié souriante, la ministre du Commerce, visiblement très gênée à l’idée que le Bénin ne dispose plus d’une institution consulaire digne du nom depuis bientôt deux ans. Pour elle alors, nul ne sera de trop dans la recherche des solutions pour doter la CCIB d’un gouvernail et d’une boussole. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle certaines instances sous-régionales d’institutions consulaires sont déjà sollicitées par elle, selon ses propos, pour aider à résorber la crise qui gangrène le monde des opérateurs économiques du Bénin. Mais avant toute chose, il faut que les acteurs concernés eux-mêmes fassent «taire les querelles égoïstes», tempère Naomie Azaria....