Mérite et reconnaissance : un béninois à l’Académie Américaine des Arts et des Sciences #aCotonou

Société

Mérite et reconnaissance : un béninois à l’Académie Américaine des Arts et des Sciences

Publié le mercredi 6 novembre 2013 | Visages du Benin

© Autre presse par DR
Mérite et reconnaissance : du béninois Leonard Wantchekon à l’Académie Américaine des Arts et des Sciences

Vos outils

REAGISSEZ

Professeur (titre), à Princeton University et au auparavant New York University et Yale University. De son Agonli natal, en passant par la prison de Ségbéna, après son exil, Leonard Wantchekon fait aujourd’hui partie des rares africains à entrer dans l’Académie américaine. Voici ce que cette grande figure des sciences a écrit sur page facebook à ce propos : « Le 12 Octobre 2013, a Cambridge (MA), j’ai été intronisé, en compagnie d’une centaine d’hommes et de femmes des sciences et des arts, a l’Académie Américaine des Arts et des Sciences. Sur les 4600 membres de l’Académie, nous sommes trois Africains. L’écrivain Wole SoYinka Nigeria, élu il y a une vingtaine d’années, le philosophe Kwame Appiah Ghana, élu il y a à peu près 10 ans et moi. J’avoue j’étais très très ému…. »

RAPPELS
Leonard Wantchekon, né en 1956, est un économiste béninois, professeur de sciences politiques et d’économie à l’université de New York et directeur fondateur de l’Institut de recherche empirique en économie politique basé auBénin, lequel se concentre sur la recherche portant sur l’évaluation des politiques publiques.

Secrétaire de l’Association américaine de sciences politiques et directeur de rédaction du Journal for African Development, il a enseigné à l’université Yale (1995-2000) et a été professeur invité au Centre d’études internationales de l’université de Princeton.

Le Dr Wantchekon a suivi ses études supérieures au Bénin, au Canada et aux USA. Il a obtenu une maîtrise en économie à l’université Laval et à l’université de la Colombie-Britannique (1992), et un doctorat en économie de l’université Northwestern (1995).

Ses thèmes de recherche portent notamment sur la démocratisation après les guerres civiles, la malédiction des ressources et le clientélisme électoral.

Il est membre du comité technique de l’Indice « Ibrahim » de la Fondation « Mo Ibrahim » pour le renforcement de la gouvernance en Afrique.

Commentaires