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Bataille du perchoir pour la 8ème législature:Les tractations déjà en cours

Publié le mercredi 8 mai 2019  |  Le Matinal
Siege
© aCotonou.com par CODIAS
Siege de l`Assemblée nationale du Benin
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Depuis la proclamation des résultats définitifs des élections législatives du dimanche 28 avril 2019, les tractations vont bon train au sein de l’Union progressiste, le parti ayant obtenu la majorité des sièges pour prétendre arracher le perchoir. Plusieurs propositions de noms sont faites à cet effet. Il revient donc au bureau politique que préside Bruno Amoussou d’arbitrer pour dégager le successeur de Me Adrien Houngbédji.

Qui pour succéder à Adrien Houngbédji au perchoir? C’est la question qui taraude les esprits des candidats au sein du parti l’Union progressiste. Il fallait avoir la majorité de députés pour s’arracher les postes stratégiques du bureau du Parlement 8ème législature. S’il est évident que sauf traîtrise de certains élus, le président du prochain Parlement sortira des entrailles de l’Union progressiste, il n’en demeure pas moins axiomatique que la bataille interne sera aussi rude qu’on ne l’imagine. Entre Sacca Lafia, Abraham Zinzindohoué et Oswald Homéky, le bureau politique aura à choisir un leader qui portera le flambeau du parti. Il faut dire que deux des plausibles présidents de l’institution parlementaire sont au gouvernement. Selon certaines indiscrétions, ils sont les ministres choyés du Chef de l’Etat. Le dernier, Abraham Zinzindohoué, ancien président de la Cour suprême et ancien député aussi, il connaît également les rouages de l’Assemblée nationale et les intrigues parlementaires.



Un seul poste pour le Bloc républicain



Comme le bureau sortant où l’alliance Forces cauris pour un Bénin émergent n’avait qu’un seul élu parmi les sept membres, les Républicains risquent de connaître le même sort. Ils ont provisoirement 36 députés. Minoritaire, ce bloc n’aura pas à s’imposer dans le choix des membres du bureau. De plus, la loi n’a exigé ni le quota ni le poste à occuper par chaque parti représenté au Parlement. Seulement, elle exige qu’il faut qu’un second parti ait au moins un représentant au sein du bureau. Jean-Michel Abimbola et compagnie auront à faire face à cette réalité dans la nuit de l’élection du bureau qui devra conduire l’Assemblée nationale jusqu’en mai 2023. Dans les coulisses, on apprend que les pronostics vont en faveur de l’actuel ministre de l’Intérieur. Surtout que certains préfèrent Sacca Lafia au nom de l’équilibre régional. L’autre député qui est cité au sein des Progressistes est Augustin Ahouanvoébla. Il totalise quatre législatures. Depuis deux ans il est membre de la conférence des présidents du Parlement. A défaut de contrôler le bureau, Jean-Michel Abimbola et Robert Gbian pourront être promus aux côtés du nouveau président. Le jeu est donc ouvert et le dernier mot revient au Chef de l’Etat.



Jean-Paul Mahugnon
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