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La Presse du Jour N° 2005 du 5/11/2013

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Lenteur du dédommagement des populations du Site de la Centrale de Maria-Gléta : les propriétaires terriens s’inquiètent et appellent Yayi au secours
Publié le mercredi 6 novembre 2013   |  La Presse du Jour




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Les propriétaires des vingt hectares ciblés par l’Etat pour élargir le site de construction d’une centrale thermique à gaz (Tag) de 80 Mw à Maria-Gléta, arrondissement de Godomey, attendent toujours leur dédommagement. Ils s’inquiètent de la lenteur qui caractérise leur dossier. A cet effet, ils appellent Yayi au secours.
Jusque-là, les propriétaires du domaine réservé à Maria-Gléta pour la construction d’une centrale thermique à gaz (Tag) de 80 Mw ne sont pas encore dédommagés. « Qu’est-ce qui bloque le processus conduisant à notre dédommagement ? Avons-nous tort de céder notre parcelle à l’Etat pour ériger cette centrale pour le bien de la population ? Le ministre de tutelle se préoccupe-t-il de notre dossier ? » Ce sont là certaines des questions que se posent depuis des mois les propriétaires du site de construction de la centrale thermique à gaz (Tag) de 80 Mw à Maria Gléta, arrondissement de Godomey. En effet, une fois le domaine repéré, un Bureau d’études a été commis pour évaluer les immeubles qui s’y trouvent. Ce travail a démarré depuis le juillet dernier. En principe, selon le document contractuel signé par le ministre de l’énergie, des recherches pétrolières et minières de l’eau et du développement des énergies renouvelables, la commission interministérielle en charge du dossier, pour déposer son rapport, devrait disposer de 90 jours ouvrables au plus tard, après le dépôt par l’expert des résultats de son évaluation. Ce rapport devrait présenter le point de toutes les actions menées ainsi que les montants à payer à chacun des propriétaires terriens. Aux dires du vice-président du collectif des propriétaires terriens, en principe après l’évaluation des experts, les populations devraient être consultées pour une négociation qui conduira à s’entendre sur un montant raisonnable. Jusqu’à la date où nous mettons sous presse cet article, rien n’est fait. Or le délai imparti dans le document de la commission tend vers sa fin. Ceci accroît l’inquiétude des populations qui se demandent le sort qui leur est réservé. « Nous avons besoin de nos sous pour aller payer une autre parcelle et y ériger une autre habitation. Que l’Etat fasse tout pour éviter le soulèvement public, parce qu’on en a marre », a martelé l’un des propriétaires terriens. Le souhait le plus ardent de ces populations est de se voir dédommager avant la fin de ce mois ; raison pour laquelle elles appellent le président Boni Yayi au secours.


Victorin Fassinou

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