Le ministre de la santé a tenu dans l’après-midi de ce jeudi 09 mai une conférence de presse. C’est la première réaction publique du gouvernement après les incidents des 1er et le 2 mai à Cotonou. Le quartier populeux de Cadjèhoun, avait été le théâtre d’un affrontement sanglant entre les partisans de l’ancien Président Boni Yayi, et les forces de l’ordre. Les manifestants avaient alors incendié le biens privés et publics, et mis à sac la ville.
C’est donc à travers un point de presse que le ministre Benjamin a fait le point sanitaire de la situation. Il a éclairé les acteurs des médias, et surtout l’opinion internationale sur les dégâts humains, le nombre de blessés, et les décès enregistrés et l’évolution des procédures judiciaires enclenchées.
Au cours de son exposé, Benjamin Hounkpatin a expliqué qu’il y a eu beaucoup d’actes de vandalisme et des dégâts humains. Il a ensuite clarifié, que parmi les manifestants reçus dans les formations sanitaires à Cotonou, il a été constaté une insensibilité à la douleur. Le personnel soignant a donc procédé à des analyses toxicologiques, réalisées sous contrôle judiciaire.
A en croire le Ministre, les résultats de ces analyses ont révélé que les manifestants avait consommé des substances psychotropes, une substance active du chanvre indien. Il a conclu que les manifestants étaient de Cadjehoun étaient drogués.