Les instituteurs et enseignants du sous-secteur des enseignements primaire et secondaire général, ont planché ce samedi 11 mai 2019 sur toute l’étendue du territoire national. C’est dans le cadre de la constitution de la base de données des aspirants au métier d’enseignant. Dans le centre du Ceg Gbégamey comme au Ceg Akpakpa Centre, l’évaluation s’est bien déroulée en dépit de quelques irrégularités.
C’est après 08h30 minute que la première épreuve a véritablement été lancée au centre du Ceg Gbégamey ce samedi matin. Là-bas, c’est les instituteurs qui composent. Et par manque d’information où par défaut de pièces, certains enseignants que nous avons rencontrés n’ont pas pu composer. Ce qu’ils ont déploré. Mais contrairement à ces derniers, beaucoup de leur collègues enseignants ont composé l’épreuve de culture générale de ce matin. Selon eux, l’épreuve était abordable. Ils ont composé au Ceg Akpakpa Centre. « C’est juste une évaluation. La première épreuve a été abordable. Ce n’est pas un concours, il n’y a pas de quoi avoir peur quoi », a déclaré l’un d’eux. Il a été renchéri par un autre qui estime que la composition se déroule dans de bonnes conditions. « Nous sommes à la pause actuellement. Tout à l’heure nous allons composer dans notre spécialité », a-t-il affirmé. Si certains candidats n’ont pas pu composer, c’est peut être parce qu’ils n’ont pas déposé leur dossier à temps, a expliqué julien Hlansou, enseignant d’anglais dans le littoral. « il a été demandé de déposer dans un délai les dossiers et ensuite l’évaluation et c’est ce que nous sommes en train de faire. Donc la plupart de ces candidats, soit n’ont pas pu déposer les dossiers et donc aujourd’hui sont arrivés dans un centre de composition et surement qu’on ne leur a pas permis de plancher. Il n’y a pas de sélection dans cette évaluation. C’était bien dit que tous ceux qui aspirent aux métiers d’enseignants », a-t-il justifié. Devant les quelques problèmes qui se sont présentés à eux, les responsables des centres de composition ont su s’en sortir. C’est le cas de Nicolas Hountondji, chef centre adjoint du Ceg Agblangandan. « Très tôt, on était là. Les candidats sont arrivés. Les classes sont préparées. Il y a eu quelques problèmes au niveau des candidats que nous avons géré ». Il est à rappeler que 1200 candidats étaient attendus dans 40 salles au Ceg Gbégamey. Une trentaine de salle devait accueillir 780 enseignants au Ceg Akpakpa centre. Les candidats de l’enseignement primaire ont composé dans les épreuves de communication écrite sur un sujet d’ordre général et la mathématique. Ceux du secondaire dans les épreuves de culture générale et de spécialités.