Les Forces cauris pour un Bénin émergent dénoncent l’état de siège du domicile de l’ancien chef de l’Etat, Boni Yayi. Elles déplorent le refus à toute personne de lui rendre visite y compris son médecin. C’était ce soir au siège du parti à Cotonou.
Le mercredi 1er mai, le domicile de l’ancien chef d’Etat Boni Yayi a été encerclé par les forces de l’ordre « dans le dessein de l’arrêter », selon Alassane Tigri, secrétaire général adjoint du parti.
Cet encerclement de sa résidence a occasionné le soulèvement des populations. Les affrontements entre manifestants pacifiques et l’armée ont débouché sur plusieurs dégâts dont neuf morts, déclarent les Fcbe.
La situation délétère ouvre non seulement la porte à l’insécurité mais aussi aux intimidations tous azimuts,alertent-ils.
Depuis lors, poursuit Alassane Tigri, « la résidence du président Boni Yayi…connait de jour en jour des déploiements de militaires, de policiers et d’engins de guerre croissants ». Dans cette atmosphère, Boni Yayi reste en résidence surveillée et est interdit de toute visite « même de son médecin et de son avocat depuis deux semaines déjà ». Les leaders des Forces cauris pour un Bénin émergent s’insurgent contre ce qu’ils appellent « état de siège » et réclament la levée de la mesure sans délai. Ils pensent que « un citoyen honnête qui a dirigé son pays avec amour, abnégation et patriotisme dix années » durant ne mérite pas ce genre de traitement.