Le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou, s’est entretenu le mercredi 15 mai 2019, avec des observateurs internationaux venus superviser les élections législatives du 28 avril. Il s’agit des représentants de la Mission internationale d’observation électorale des Ong et associations africaines (Mioe-O2a) conduite par Eric Dionou, et de la mission conjointe de l’Union des jeunes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Uj-Cemac) et de la plateforme des Ong africaines pour la promotion de la démocratie, la bonne gouvernance, conduite par Placide Bouganda. Les deux missions ont transmis leurs rapports d’observation des élections du 28 avril 2019 au président de la Cour constitutionnelle. Selon eux, le scrutin s’est déroulé dans un climat serein, mais a toutefois enregistré des irrégularités sans conséquences sur les résultats du vote. Pour Eric Dionou, il est question de présenter les rapports préliminaires de la mission aux autorités compétentes. « La mission a parcouru presque tous les bureaux de vote le jour des élections grâce à ses représentants déployés sur le terrain », a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a déploré les actes de violence qui ont eu lieu dans certains bureaux de vote en empêchant ainsi certains citoyens d’exprimer leur droit de vote. Le chef de la délégation de l’Uj-Cemac a confié que le président Joseph Djogbénou a remercié chacune des parties pour le travail abattu. « Le président a souligné que les contestations électorales font partie de la vitalité de la démocratie. Une élection sans contestation est une utopie », a laissé entendre Placide Bouganda. Il faut noter qu’outre les observateurs, le nouveau bureau des jeunes avocats était également au cabinet du président de la Cour. Brice Houssou et les autres membres du bureau sont allés présenter les activités concoctées pour leur mandat au président Djogbénou afin de recueillir ses conseils et observations.