Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Bénin : la nouvelle Assemblée s’installe sous haute surveillance militaire

Publié le jeudi 16 mai 2019  |  Jeune Afrique
Assemblée
© Autre presse par DR
Assemblée nationale du Benin
Comment


La nouvelle Assemblée nationale, dans laquelle ne siègent que des députés des deux partis de la mouvance présidentielle ayant été autorisés à participer aux législatives, a officiellement été installée jeudi à Porto-Novo. Malgré les craintes, aucun incident n'a été observé dans la capitale politique du Bénin, où un important dispositif sécuritaire avait été déployé.

Si les craintes étaient grandes de voir de nouveau éclater des violences comparables à celles qui ont secoué le Bénin les 1er et 2 mai dernier, aucun incident n’a été enregistré à l’occasion de la cérémonie officielle d’installation des députés élus lors des législatives controversées du 28 avril dernier. Mais c’est dans un Palais des gouverneurs sous très haute protection militaire qu’ils ont fait leur entrée, ce jeudi.

Déploiement de forces et magasins fermés
Le gouvernement avait déployé un important dispositif sécuritaire à Cotonou et dans d’autres grandes villes du pays. Depuis plusieurs jours, à Porto-Novo, un détachement des para-commandos avait pris position autour du Palais des gouverneurs, le siège de l’Assemblée, ainsi qu’à plusieurs points stratégiques de la capitale politique. « Par prudence », certains directeurs d’écoles de la ville ont par ailleurs demandé à leurs élèves de rester chez eux, et de nombreux commerces sont restés fermés.

>>> À LIRE – Crise politique au Bénin : la nouvelle Assemblée monocolore s’installe dans un climat de tensions

Et au Palais des gouverneurs, les invités étaient triés sur le volet. Pour des « raisons de sécurité, la cérémonie d’installation n’a pas été ouverte à beaucoup de monde », reconnaît un cadre parlementaire, sous couvert d’anonymat. Sur l’absence des représentants des parlements de la sous-région, qui créé la polémique, il a tenu à préciser que « selon la tradition, ils sont conviés à l’investiture du bureau élu de l’Assemblée nationale ».
... suite de l'article sur Jeune Afrique

Commentaires