Le recteur de l’Université de Parakou, Prosper Gandaho et le doyen de la Faculté de droit et de science politique (Fdsp), Mocktar Adamou étaient face aux professionnels des médias, vendredi 17 mai dernier. Ils ont rappelé les circonstances dans lesquelles l’incendie de la faculté est survenu dans la nuit du 11 au 12 mai dernier. L’occasion leur a également permis d’annoncer les décisions qui ont été prises pour sauver l’année académique dans cet établissement universitaire.
Pour sauver l’année académique en cours à la Faculté de droit et de science politique (Fdsp) de l’Université de Parakou, suite à l’incendie survenu dans la nuit du 11 au 12 mai, un certain nombre de décisions ont été prises. En dehors du dépôt d’une plainte contre x devant le tribunal, les examens des mois de mars et de mai derniers ont été invalidés. Les examens du deuxième semestre en cours ont également été annulés. La dernière décision reste l’organisation d’une session unique à partir du 10 juin prochain au niveau de la faculté. Telles sont en substance les grandes lignes du message que le recteur de l’Université de Parakou, Prosper Gandaho et le doyen de la Fdsp, Mocktar Adamou, ont voulu porter à la connaissance de l’opinion publique, à travers leur conférence de presse du vendredi 17 mai dernier. Ils rassurent que l’organisation de cette session unique ne vise pas à pénaliser les étudiants concernés. D’ailleurs, pour les aider à mieux se préparer, les enseignants ont été instruits pour organiser, chacun dans sa matière, des séances de Travaux dirigés à leur intention.
En effet, plus de 60.000 copies des examens anticipés des Licences 1, 2 et 3 de la Fdsp entreposées ont été consumées par le feu. L’organisation matérielle desdits examens, leur surveillance, les travaux de secrétariat, la confection des feuilles, les travaux de correction en pool, qui ont coûté au total 26 039 500 F CFA sont ainsi partis en fumée.
Quant aux copies des examens de la journée du samedi 11 mai dernier, de la Licence 1 comptant pour le deuxième semestre, n’étant pas dans le local particulièrement touché, elles n’ont pas été atteintes. Il en est de même pour celles des auditeurs des Masters.
Aucun court-circuit n’ayant été constaté, la thèse d’un incendie provoqué est de plus en plus plausible. Selon le recteur Prosper Gandaho, il s’agit d’un acte crapuleux. « A qui profite le crime ? Seules les enquêtes en cours permettront d’apporter la réponse à cette préoccupation », a-t-il indiqué. « Dans tous les cas, ces différentes mesures qui ont été prises, traduisent la volonté du gouvernement et celle de notre université à continuer d’assurer une bonne organisation des activités académiques, surtout de garantir la crédibilité des examens au niveau de tous les établissements de formation et de recherche de l’Université de Parakou », a insisté le recteur.