Le commissaire central adjoint de police de la ville de Parakou, Roger Gnikpo, était monté au créneau hier mercredi 6 novembre au sujet de l’insécurité grandissante dans les rues de Parakou et environs. Occasion pour lui de rassurer la population et communiquer de bonnes manières qui contribueront à assurer la sécurité des personnes et des biens, en cette veille des fêtes de fin d’année où le grand banditisme prend souvent de l’ampleur.
Par Claude Urbain PLAGBETO A/R Borgou-Alibori
Si l’insécurité n’existe pas, les comportements et les règles de prudence pour freiner les actes de banditisme et éviter les risques d’exposition, sont nombreux. Pour le commissaire central adjoint de police de Parakou, Roger Gnikpo qui rassure de l’abnégation sans faille des forces de sécurité à traquer les hors-la-loi dans leurs derniers retranchements, il importe de ne pas transporter sur soi d’importantes sommes d’argent, d’étaler des billets de banque au vu et au su de tous et d’arborer de bijoux trop voyants si on n’est pas en voiture.
A pied, a-t-il conseillé hier face aux professionnels des médias à Parakou, il faut toujours marcher face aux voitures, hors des zones plus près de mur que la route en tenant son sac en bandoulière, plutôt qu’à la main, du côté opposé à la chaussée, tout en se méfiant des deux roues qui empruntent le trottoir et dont le passager arrière pourrait avoir des intentions malveillantes.
Si l’on doit prendre un taxi ou un taxi-moto à une heure avancée, poursuit le conférencier, il convient d’en communiquer le numéro à un proche et ce, devant le conducteur afin de le dissuader de toute velléité de cambriolage. Se munir chaque fois de sa pièce d’identité pour circuler, éviter des sorties sans accompagnement à des heures tardives, d’héberger toute personne étrangère sans l’identifier sérieusement, cultiver le réflexe d’assistance à personne en danger, refuser d’héberger ou d’acheter des objets dont la provenance et le propriétaire ne sont pas clairement établis, sont autant de gestes qui peuvent éloigner des actes d’insécurité, à en croire l’officier de police.
Pour la sécurité des biens et des opérations économiques, les opérations de change à des heures tardives sont à proscrire ainsi que les cumuls de recettes journalières, exhorte Roger Gnikpo.
Le commissaire central adjoint de police de la ville de Parakou a souligné également qu’il ne faut pas répondre favorablement aux messages électroniques envoyés par des internautes inconnus et douteux proposant d’investir dans les affaires mirobolantes telles qu’achat ou vente en ligne, gains à la loterie, recrutements, bourses, mariages, etc.
Par ailleurs, suggère-t-il, il faudra faire un effort pour éviter à tout prix des actes de corruption passive ou active et être prêt à dénoncer tout rançonnement ou toutes extorsions de fonds, de détournement de deniers publics ou autres malversations dont on a connaissance....