A la barre, l’ancien Préfet du Littoral est attendu ce jour. A la Cour de Répression des infractions économiques et du Terrorisme (Criet), il va s’expliquer sur le dossier dit de bradage de domaine public à Fiyégnon. Un dossier qui lui a non seulement coûté son poste mais aussi conduit à sa détention depuis plusieurs semaines à la Prison civile d’Akpro-Missérété. Il sera donc face au juge avec ses co-accusés cités dans l’affaire. Le domaine concerné n’est rien d’autre que l’emprise de la route des pêches, classée zone touristique par décret en date du 3 novembre 2005. Selon le Conseil des ministres en date du 20 février 2019, par arrêté en date du 12 mars 2018, le Préfet Modeste Toboula a levé « les mesures d’interdiction des travaux de lotissement de Fiyégnon 1 et permis l’attribution par le géomètre de plusieurs parcelles à diverses personnes ; lui-même le Préfet ayant bénéficié de trois, d’une superficie de 533 m2, enregistrées au nom d’un proche parent ».