La pluie battante de ce lundi matin, premier jour de composition à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), a mis à nu l’état dégradant et inaccessible de plusieurs centres de composition, révélant l’appel des populations aux autorités du département, au recensement et au réaménagement des voies concernées, peu avant les examens à Bohicon.
Le calvaire des candidats, les parents, membres administratifs des centres de composition et autres visiteurs était ahurissant ce lundi matin, au moment où les candidats notamment, allaient rejoindre leurs centres de composition, sous une pluie battante. Le constat est choquant au niveau de la voie d’accès principale qui mène au centre du Lycée Mafory à Abomey, longeant la station d’essence de Goho, devenue impraticable ce lundi matin à tout moyen, pour des candidats dont les outils de travail ont été renversés dans l’eau boueuse.
« Le comble est que des candidats sont tombés par glissade dans des flaques d’eau sur ce tronçon de 500 m environ de longueur, qui n’a besoin que de quelques réaménagements primaires », s’est désolé un enseignant, témoin de la scène.
La situation n’a pas épargné les centres du CEG 2 à Bohicon, Domè dans Zogbodomey, qui a accueilli le lancement officiel des épreuves au plan départemental. Dans une vox populi, les parents d’élèves ont lancé un appel aux autorités du département du Zou, afin que les pistes qui mènent dans les centres de composition, connues pour leur impraticabilité en temps de pluie, soient recensées et subissent des réaménagements, pour permettre aux apprenants de composer dans de bonnes conditions.
Les intervenants appellent le préfet, le directeur départemental de l’enseignement secondaire et les élus locaux à prendre en compte cette préoccupation, pour éviter des dommages cycliques causés aux candidats aux divers examens.
Rappelons que dans le département du Zou, 17.500 candidats répartis dans 23 centres, sont inscrits pour composer à l’examen du BEPC 2019.
Source : Agence Bénin Presse (ABP)