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Procès des présumés meneurs de violences post-électorales : La Cour se déclare incompétente, le dossier en instruction !

Publié le mercredi 29 mai 2019  |  Matin libre
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© aCotonou.com par TOP
Prestation de serments de 14 nouveaux avocats
Jeudi 21 Novembre 2013, Palais de Justice, Cotonou : 14 nouveaux avocats prêtent serment dans le cadre de la rentrée solennelle du Barreau Béninois
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Les présumés meneurs des manifestations post-électorales, incarcérés depuis quelques semaines ne sont visiblement pas au bout de leurs peines. Comparus ce mardi, 28 mai 2019 au Tribunal de première instance de Cotonou, ils n’ont pu être fixés sur leur sort. La Cour s’est déclarée incompétente dans plusieurs cas, renvoyant ainsi le dossier en instruction…



Face au juge Rodolphe Azo ce mardi, les présumés meneurs des violences post-électorales ont vu leur dossier renvoyé dans un cabinet d’instruction. Selon le magistrat, le dossier tel qu’il se présente, nécessite des compléments de preuves. Il y a donc lieu de poursuivre un peu l’enquête de son point de vue. Rodolphe Azo demande donc au tribunal de se déclarer incompétent. Une requête acceptée par le tribunal qui renvoie le ministère public à mieux se pouvoir “c’est à dire à donner une orientation au dossier, selon l’avocat des mis en cause Max d’Almeida dans son intervention sur une radio locale. Plus d’une soixantaine, ils comparaissent pour attroupement non armé et incitation à la haine et à la révolte. Selon Me d’Almeida, “le dossier sera renvoyé dans un cabinet d’instruction avec désignation d’un juge d’instruction pour mieux fouiller davantage” vu que le juge s’est déclaré incompétent. Il regrette que ses clients “innocents” croupissent en prison le temps de l’instruction. Notons que plusieurs de ces prévenus ont été écoutés par le juge notamment le Chef du 13è Arrondissement de Cotonou. Philippe Aboumon, le neveu de l’ancien Chef d’Etat, Boni Yayi est poursuivi pour incitation à la haine” via les réseaux sociaux. Me Renaud Agbodjo a indiqué à la Cour que « selon le Code pénal, l’instruction de son client ne peut excéder 45 jours ». Pour lui, « renvoyé le dossier devant un juge d’instruction viole les droits de l’Homme et le Bénin n’a pas besoin de ça en ce moment ». La victime au bras amputé par le gaz lacrymogène lors des troubles, Djossou Denis, a été également écouté. Selon le ministère public, des éléments attestent qu’il était sur les lieux des incidents. La Cour s’est aussi déclarée incompétente sur son cas. Pour l’un des avocats des accusés, « les juges ne respectent pas la procédure ». « Nous avons des auditeurs étrangers qui nous suivent, je suis inquiet, je suis écœuré, j’ai peur », a déclaré un avocat de la défense. C’est une honte, selon Me Atita, avocat de la défense. Notons que parmi les accusés se trouve un homme à qui le ministère public reproche d’avoir fait « du charlatanisme contre l’Etat béninois ». Les prévenus poursuivent alors leur séjour carcéral, le temps que l’instruction aboutisse.



A.B
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