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Tension politique à Ouèssè : Le Groupe parlementaire Refondation et émergence interpelle Yayi et Nago
Publié le vendredi 8 novembre 2013   |  jolome.com


Le
© Autre presse par DR
Le chef de l’Etat Beninois, Yayi Boni.


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La tension politique qui sévit en ce moment dans la commune de Ouèssè s’est invitée hier, jeudi 07 novembre 2013, au débat à l’Assemblée nationale. Au nom du Groupe parlementaire Refondation et émergence, l’honorable Gilbert Bagana est monté au créneau pour interpeller les Présidents Boni Yayi et Mathurin Coffi Nago sur cette situation inquiétante marquée par des actes de violence et des voies de fait qui ont pour instigateur l’ancien ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes, Benoît Dègla.

Dans la déclaration qu’il a faite à la tribune de l’Assemblée nationale, l’honorable Bagana a révélé que le lundi 28 octobre 2013, la délégation du Bureau de l’Assemblée nationale conduite par le Président Mathurin Coffi Nago s’est rendue dans la commune de Ouèssè, première étape de sa tournée dans les départements du Zou et des Collines. Au cours de ce séjour de la délégation, a-t-il poursuivi, M Benoît Dègla , ancien ministre de l’intérieur, a organisé une horde de femmes et de jeunes chantant et scandant des slogans hostiles à l’honorable Edmond Agoua, lui demandant de ne plus mettre le pied à Ouèssè. La voiture de l’honorable Agoua, a soutenu le député Bagana, a même été empêché d’intégrer le convoi de l’Assemblée Nationale alors qu’il a été régulièrement invité par le Président de l’institution parlementaire à se joindre au Bureau pour faire la tournée. La semaine qui a suivi cet événement, a poursuivi l’honorable Bagana, une réunion des partisans de l’honorable Agoua dûment autorisée par les autorités communales de Ouèssè aurait été empêchée par des gens aux ordres du ministre Dègla. Ces derniers auraient saccagé les installations et proféré des menaces contre les personnes présentes.
Ces comportements frisent, selon l’honorable Bagana, l’humiliation de l’institution parlementaire et de son président par le ministre Dègla. Mieux, l’ancien ministre de la sécurité a, selon le député Bagana, violé l’article 25 de la Constitution du 11 décembre 1990 qui dispose que « l’Etat reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d’aller et venir, la liberté d’association, de réunion, de cortège et de manifestation » Il aurait fait dire à ses militants « qu’aucun homme politique non originaire de Ouèssè-Ouest ne vienne diviser les filles et fils de Ouèssè-Ouest en sollicitant des suffrages ». En dehors de l’article 25, les membres du Groupe parlementaire Refondation et émergence mettent à l’actif de l’ex ministre Dègla la violation de l’article 36 de la Constitution qui dispose que « chaque Béninois a le devoir de respecter et de considérer son semblable sans discrimination aucune et d’entretenir avec les autres des relations qui permettent de sauvegarder, de renforcer et de promouvoir le respect, le dialogue et la tolérance réciproque en vue de la paix et de la cohésion nationale ».
Face à ce qui précède, les membres du Groupe parlementaire Refondation et émergence ont demandé à la plénière de l’Assemblée Nationale d’adresser au Président de la République leur indignation et leur totale réprobation pour les agissements inacceptables de l’ex ministre Dègla. Ils ont aussi déploré le silence du Bureau de l’Assemblée Nationale face à ces agissements qui ne sont pas de nature à garantir l’unité nationale et la sécurité des personnes et des biens.

Affissou Anonrin

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