L’Assemblée nationale s’invite dans le conflit politique dans la commune de Ouèssè entre l’ancien ministre Benoît Dègla et le député Edmond Agoua. En marge de la plénière d’hier, les députés FCBE membres du groupe parlementaire «Refondation et Emergence» ont lu une déclaration par la voix de l’honorable Gilbert Bagana. Dans cette déclaration, ils désavouent l’ancien ministre de l’Intérieur et aujourd’hui conseiller à la Sécurité du chef de l’Etat.
Th.C.N.
Le groupe parlementaire demande à la plénière d’adresser au président de la République l’indignation et la totale désapprobation pour des agissements inacceptables de Benoît Dègla. Le groupe parlementaire a par ailleurs déploré le silence à ce jour du bureau de l’Assemblée nationale «face à ces agissements qui ne sont pas de nature à garantir l’unité nationale et la sécurité des biens et des personnes».
Pour rappel, lundi 28 octobre dernier, une délégation du bureau de l’Assemblée nationale conduite par le président de l’institution s’est rendue dans la commune de Ouèssè, première étape de sa tournée dans les départements du Zou et des Collines. Au cours de son séjour, une horde de femmes et de jeunes qui seraient acquis à la cause de l’ancien ministre de l’Intérieur ont chanté et scandé des slogans hostiles à l’honorable Edmond Agoua, lui demandant de ne plus mettre pied à Ouèssè. Pis, le véhicule du député a été empêché d’intégrer le convoi à la fin de la réunion publique tenue par la délégation du président de l’Assemblée nationale. Comme si cela ne suffisait pas, la semaine qui a suivi cet incident, une réunion publique des partisans de l’honorable Edmond Agoua dûment autorisée par les autorités communales de Ouèssè aurait été empêchée par des individus, détaille Gilbert Bagana. Ces comportements n’ont pas été du goût des collègues du groupe parlementaire «Réfondation et Emergence» d'Edmond Agoua qui ont voulu donner de la voix. ...
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