L’ambassade de Cuba près le Bénin a organisé une conférence de presse, vendredi 7 juin 2019, à l’Infosec de Cotonou. Objectif : exprimer son indignation et sa capacité de résistance, par rapport au blocus économique et la loi Helms Burton, imposés à cette île caribéenne par les États unis d’Amérique, depuis fort longtemps.
Ça fait soixante ans au moins que cela dure. Soixante années que Cuba est devenu la cible des États Unis d’Amérique, à travers des blocus et sanctions, qui justement ne finissent jamais. Pour l’Ambassadeur de Cuba au Bénin, ce blocus a déjà causé à l’économie de son pays, une perte évaluée à 134 milliards de dollars. « Le 17 avril et récemment le 4 juin, des mesures ont été annoncées pour renforcer ce blocus. Mesures qui touchent non seulement le peuple cubain, mais aussi le peuple américain et les tiers. Ces récentes attaques se fondent sur de faux prétextes. Le plus fameux d’entre eux est l’accusation calomnieuse selon laquelle, Cuba intervient militairement au Venezuela. Un mensonge qui a été rejeté publiquement et de manière soutenue par le gouvernement cubain puisque Cuba ne fournit que de ressources humaines civiles au Venezuela. Car, la solidarité de Cuba avec le président constitutionnel Nicolas Maduro et la révolution bolivarienne est invariable », a expliqué l’Ambassadeur Yenielys Vilma Regueiferos Linarès. Face à ces actes qualifiés d’attaques par Cuba, la résistance est la réponse idéale qui y sera opposée, fait-elle savoir. A l’en croire, comme exprimé par la dernière déclaration du gouvernement de Cuba, ce dernier ne se laissera pas intimider. « Ils ne pourront ni nous étouffer, ni nous arrêter. Malgré le blocus, Cuba progresse dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, avec la force morale d’avoir rempli les objectifs du millénaire pour le développement. Nous continuerons d’offrir notre soutien solidaire aux autres peuples du monde dans les domaines des soins médicaux et de la formation des ressources humaines, selon le principe qui consiste à ne pas donner ce qu’il nous reste mais à partager le peu que nous avons », conclut l’Ambassadeur, face à la presse. Pour la circonstance, elle a eu le soutien de son homologue Vénézuélien, qui a honoré de sa présence, à cette sortie médiatique.