Après les heurts enregistrés le 28 avril dernier, jour du scrutin, la ville d’origine de l’ancien chef d’Etat Boni Yayi connait à nouveau des violences. Elles ont éclaté hier lundi 10 juin suite à l’interpellation la veille de personnes supposées être les auteurs ou co-auteurs des manifestations du 28 avril. Pneus brûlés, la voie inter-Etats Cotonou-Parakou coupée en deux, des passagers séquestrés, sont quelques actes à l’actif des contestataires. Ils protestent contre l’arrestation « arbitraire » d’individus identifiés comme les meneurs des violences du 28 avril. Un véhicule de la Police aurait été endommagé. Mais en début d’après-midi, la situation serait sous contrôle et la police aurait procédé à la libération des passagers séquestrés. Espérons que ces violences qui éclatent à la veille du démarrage du Cep soient sans conséquence sur le bon déroulement de cet examen.