Les acteurs non étatiques spécialisés dans la protection des enfants à Porto-Novo sont en conclave depuis ce mercredi au foyer Don Bosco au quartier Tokpota. Durant trois jours, ces acteurs vont renforcer la synergie d'actions et la collaboration entre eux afin de faire face au mieux, aux nombreuses difficultés du secteur.
Dans le cadre du programme protection sociale des enfants en situation difficile dans les départements du Littoral, de l'Ouémé et de l'Alibori, le foyer Don Bosco, avec l'appui de l'Union européenne a lancé ce mercredi une série de journées de réflexions des acteurs non étatiques intervenants dans la protection des enfants.
Le lancement de l'étape de Porto-Novo ce mercredi a connu la participation des autorités de la mairie de Porto-Novo, de la représentante de l'Union européenne, de la directrice départementale de la famille et des responsables du centre Don Bosco. Tous ont salué l'initiative qui se révèle aux leurs yeux comme une reconnaissance de l'enfant à part entière, gage de développement pour tout pays. Renouvelant l'attachement de l'Union européenne aux droits des enfants, la représentante de l'organisation a invité les participants à réfléchir véritablement au repositionnement de l'enfant au centre des intérêts, afin que leur parole soit prise en compte.
En prélude à ces journées et dans la ligne droite du programme, le Foyer Don Bosco a sollicité l'expertise du Cabinet Stgmat pour une étude visant à identifier toutes les structures qui œuvrent pour la protection des enfants. La sélection des participants aux assises s'est donc faite sur la base des résultats de l'enquête. Après Porto-Novo, le foyer Don Bosco sera également à Sèmè-Kraké, à Cotonou et à Kandi pour le même exercice.
Vitali Boton