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Lancement officiel du Cep 2019 à Matéri: Le retour de la dictée pour améliorer la connaissance du français

Publié le mercredi 12 juin 2019  |  La Nation
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© aCotonou.com par DR
CEP 2019 à Matéri, le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, accompagné du préfet de l’Atacora, Lydie Déré Chabi Nah
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Le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, accompagné du préfet de l’Atacora, Lydie Déré Chabi Nah, a lancé au complexe scolaire de Tchankossi, dans la commune de Matéri, l’examen du Certificat d’études primaires, ce mardi 11 juin. C'était en présence du maire et des autorités locales.

L’introduction de la dictée n’est pas éliminatoire mais elle constitue désormais une nouvelle matière entrant en compte dans l’évaluation des apprenants du cours primaire, a fait remarquer Salimane Karimou, ministre en charge des Enseignements maternel et primaire.Il s’agit d’améliorer les performances des enfants dans l’apprentissage du français qui demeure, selon lui, la langue de travail.
Le ministre, en bon père de famille, a fait le tour des quatre salles de composition du centre de lancement à Tchankossi pour rassurer tous les candidats sur le fait que les épreuves seraient à leur portée et qu’elles ont été composées par leurs encadreurs selon les programmes qui ont été exécutés au cours de l’année. Pour lui, les candidats ne doivent pas avoir peur, car ils ont terminé les programmes et la réussite est à leur portée.
« Lisez posément avant de commencer à répondre aux questions. Cette année, vous allez composer en dictée ; … cherchez les verbes auxquels les sujets se rapportent… », a conseillé entre autres Salimane Karimou aux candidats, avant de faire vérifier que les enveloppes contenant les épreuves étaient bien scellées.
Deux conditions essentielles, selon le ministre, fondent le choix du centre de l’examen. Il y a, relève le ministre, le choix selon la liste alphabétique des départements. Ainsi, après l’Alibori, c’est le tour de l’Atacora. Puis, cela dépend du taux de réussite (13% à Tchankossi sur 65% au plan national l’année dernière) et du taux de déperdition scolaire.
« On vient ici pour fouetter l’envie et le bien-fondé d’aller à l’école et la nécessité d’y maintenir les apprenants », justifie le ministre Salimane Karimou.
Il a félicité et témoigné sa gratitude à tous les acteurs du système éducatif pour le déroulement apaisé de l’année scolaire, notamment écoliers, parents d’élèves et le gouvernement pour tout son soutien.
Dans le centre de Tchankossi sont inscrits 134 apprenants dont 78 garçons et 56 filles. A l’appel ce matin, il y avait onze absents. Mais la présence d’un candidat libre avait attiré l’attention du ministre qui a relevé l’importance de ce premier parchemin qui atteste des compétences avérées d’un apprenant qui a régulièrement fait le cours primaire.

Didier Pascal DOGUE
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