Candide Azannaï, Issa Salifou, Antoine Dayori, Sacca Fikara, Bani Samari, Koffi Ahouanougan, Epiphane Quenum, Ali Camarou, Parfait Houangni. Ce sont les neuf (09) députés qui viennent de créer un nouveau groupe parlementaire dénommé « Cohésion nationale et paix ».
Ces derniers entendent dans leur déclaration, rendre à l’action publique, toute sa grandeur, toute sa liberté, toute sa dévotion à l’intérêt général. Ainsi, a expliqué le député Candide Azannaï qui préside les destinées de ce groupe, il est temps que les manipulations cessent de nuire aux minorités citoyennes et républicaines. « Il s’agit d’une initiative visant un équilibre des rapports entre forces politiques au sein de l’Assemblée nationale, de la classe politique, des populations surtout, en vue de promouvoir le dialogue comme présupposé de la démocratie plurielle à tous les niveaux », a déclaré le président de ce groupe. Autre vision du groupe annoncée par Candide Azannaï, il s’agira de faire en sorte que la démocratie institutionnelle soit vécue comme division effective des prérogatives entre les institutions afin qu’aucune d’entre elles, aucun contre-pouvoir constitutionnel ne soit mis sous éteignoir, de n’importe quelle manière et par n’importe qui. Enfin, il s’agira de contribuer à travers ce groupe, à la création des conditions politiques, aux côtés des forces vives de la nation, en vue de travailler à un compromis autour de l’intérêt général au détriment des extrémismes des intérêts particuliers.
« Cohésion nationale et paix », mouvance ou opposition ?
A peine créé, et des interprétations diverses se font entendre dans l’opinion. Beaucoup s’interroge sur la destinée du groupe quand on sait que ceux qui la composent n’ont pas la même vision vis-à-vis des prérogatives parlementaires. En effet, on peut dénombrer deux catégories. Une catégorie de députés dite de la mouvance parlementaire critique (Candide Azannaï, Bani Samari), une autre dite de la mouvance (Issa Salifou, Antoine Dayori, Sacca Fikara, Koffi Ahouanougan, Epiphane Quenum, Ali Camarou, Parfait Houangni). Une troisième catégorie est carrément de l’opposition parlementaire. C’est le cas du député Sacca Fikara. Eu égard à la configuration dudit groupe, beaucoup se demandent si la cohésion et la paix règneront lorsque les intérêts ne convergeront pas. Ce qui amènera peut- être à la dislocation du groupe. Pour le moment, c’est l’intérêt général qui sera privilégié, ont martelé ces députés.
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