Dans un message rendu public ce samedi dénommé ’’Grand appel de Parakou, la cité des Koburu’’, Nazaire Dossa déclare qu’il faut absolument créer un cadre de discussions pour un dialogue sain, transparent et équilibré qui rassure tous les partenaires. Dans cette déclaration lue à Le Rucher à Komidia, le leader politique appelle les différents acteurs à œuvrer pour la paix et saisir la main tendue du président Patrice Talon pour une sortie de crise.
La radioscopie, le scanner ou même l’IRM responsables de la situation socio-politique globale de notre pays, le Bénin, avec son pic malheureux des 1er et 2 Mai 2019, interpellent toutes consciences collectives et individuelles équilibrées à une réflexion profonde, sincère et objective.
En effet :
• Lorsqu’on sait que nous avons enregistré des morts à l’occasion des actes de violence et de vandalisme perpétrés ;
• Lorsqu’on a vu des blessés graves dans nos formations sanitaires ;
• Lorsqu’on sait que nous avons des concitoyens qui croupissent en prison pour cause de violence ;
• Lorsqu’enfin, on pense au sort de nos compatriotes ‘’exilés’’ ou qui ont choisi de s’expatrier, volontaires ou de fait pour raisons politiques ou autres avec leurs cortèges de désagréments socio-familiaux ;
il nous faut absolument créer un cadre approprié de discussions aux fins de trouver un espace libre de dialogue sain, transparent et équilibré qui rassure tous les partenaires.
C’est pourquoi ;
Si l’on est conscient de tout ce qui précède en faisant une lecture objective de la qualité des rapports de force en présence dans le paysage politique qui est le nôtre aujourd’hui ;
Et si l’on a un cœur de compassion, de solidarité nationale et d’amour patriotique, ce pays qui nous est si cher, l’unique solution salvatrice possible qui vaille aujourd’hui, ici et maintenant, et ce en vue de pacifier durablement le climat socio-politique de notre pays, c’est d’accepter sans coup férir, sans tergiverser et sans poursuivre nos calculs politiciens habituels, la main tendue salutaire, humaine, volontariste et spontanée du premier magistrat de notre Pays, le Président Patrice TALON.
Nous sommes clairs et précis dans notre approche actuelle qui est d’abord un cri de cœur, un cri d’amour, un cri de solidarité, un cri de devoir humanitaire ou tout simplement un cri Humain.
La souffrance humaine, la sienne propre ou celle des autres, peut bien des fois, conduire tout combattant sincère et même très sûr du bien fondé de sa cause, et de sa lutte à interrompre son combat et accepter d’entrer en négociation ou tout au moins en dialogue avec son protagoniste, quel qu’il soit.
Dans un tel cas, il ne s’agit nullement pas de capitulation ou de victoire d’un camp ou de l’autre, des protagonistes. Mais il s’agit d’abord d’un geste, et d’une attitude d’humanité, de patriotisme et d’intelligence politique républicaine.
Voilà en résumé les fondements moraux, éthiques, socio-politiques et humains de notre Grand Appel de Parakou, de la citadelle des Koburu.
Nous nous inscrivons résolument dans la ligne de ceux qui pensent, avec raison, qu’il faut d’abord faire éviter le pire au Bénin. Cela étant, nous ne pouvons pas refuser la Main tendue du Président Patrice TALON. Seules la suite et la qualité du dialogue auquel il nous invite nous édifieront. Le président TALON nous a promis d’"inviter très prochainement toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun, le Bénin."
Osons lui faire confiance tant sur la durée que sur les modalités de l’organisation de ce débat politique républicain. Nul n’a le droit de mettre en cause sans preuve les paroles et la bonne foi d’un compatriote, encore moins celles du Président de la République.
Aujourd’hui, toute autre option contraire à celle énoncée supra ne serait que la manifestation regrettable d’un déni de démocratie, de l’unité nationale et de la cohésion sociale en pleine construction.
Ceux des nôtres qui pensent, qu’à la faveur d’une vitesse hypothétique de sédimentation des actes de violence, ils pourront arracher le pouvoir en dehors des urnes ou dans la rue, qu’ils sachent qu’ils attendront longtemps car demain ne sera pas la veille de la concrétisation de leur plan peu patriotique.
Vive la République pacifique et solidaire !
Vive l’unité Nationale !