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Pour refus de se faire écouter: Des mesures coercitives envisagées contre Boni Yayi

Publié le mercredi 19 juin 2019  |  La Nation
Mario
© aCotonou.com par DR
Mario Mètonou,Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou
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Du nouveau sur la situation de l’ancien président Boni Yayi dont l’audition a été manquée deux fois de suite. Lors d'un point de presse qu'il a animé ce jour, le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou Elon'm Mario Metonou a fait savoir que le juge d’instruction envisage des mesures coercitives à son encontre.

Le refus de Monsieur Boni Yayi de se prêter aux questions du juge d'instruction, en dépit de la prévenance et de la délicatesse observées à son égard, a conduit à présent le juge à envisager à son encontre la mise en œuvre de mesures coercitives ». C’est ce qu’a laissé entendre le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou Elon'm Mario Metonou. Il précise en effet que la décision du juge d'auditionner Boni Yayi à domicile, est non seulement légale mais procède aussi d'usages établis qui tirent leur fondement des égards dus à son rang. Il rappelle dans ce sens que Me Adrien Houngbédji, alors président de l'Assemblée nationale, a été auditionné dans le cadre d'une enquête préliminaire, à son domicile à Porto-Novo par des fonctionnaires de la Police républicaine partis de Cotonou. Et de surcroît, il ajoute que Boni Yayi, lui-même, alors qu'il était chef de l’Etat, avait été entendu à la présidence de la République par un juge d'instruction dans le cadre d'une affaire. A en croire le procureur Mario Metonou, une telle audition n’est pas la première et c'est le refus de l’ancien président Boni Yayi de s’y prêter qui a conduit le juge d’instruction du 4ème cabinet Aubert Kodjo à envisager des mesures coercitives. Mais de quelles mesures s’agit-il ? Une assignation à domicile ? Un mandat de comparution ? Le déclenchement de la procédure de mise en accusation devant la Haute Cour de Justice… ? Nous en saurons davantage dans les jours suivants.


Anselme Pascal AGUEHOUNDE
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