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Baccalauréat 2019: Le centre de Tchaourou finalement délocalisé au Ceg Banikani
Publié le mercredi 19 juin 2019 | La Nation
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© aCotonou.com par DR
Ministère de l`enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Office du Baccalauréat |
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Les candidats à l’examen du Baccalauréat, session de juin 2019, au centre du Ceg 1 Tchaourou, composeront finalement au Ceg Banikani, dans le 2e arrondissement de Parakou. C’est pour des raisons de sécurité et d’équité.
Permettre à tous les candidats de composer dans les mêmes conditions. Tel est le souci de la direction de l’Office du baccalauréat, en délocalisant le centre de composition initialement prévu au Ceg 1 Tchaourou, au Ceg Banikani à Parakou.
Même si c’est seulement à 48 heures de l’examen que les candidats concernés ont été informés, le directeur de l’Office du baccalauréat, Alphonse da Silva, assure que tout sera fait pour qu’ils puissent aller composer. « C’est pour des raisons de sécurité mentale, physique et corporelle pour eux-mêmes, pour pouvoir composer et avoir les mêmes chances que les autres candidats, que cette décision a été prise », se défend le directeur. Bien que ce soit une conséquence des affrontements qu’il y a eus dans la localité, il se refuse de croire que l’objectif soit de pénaliser les candidats concernés. « Il ne s’agit pas de les stigmatiser ou de leur faire payer pour les manifestations organisées dans leur localité, surtout que l’année scolaire n’a pas connu de perturbations », a insisté le professeur Alphonse da Silva. La réalité, confiera-t-il, c’est qu’au cours des actes de débordements, le commissariat de la ville où le matériel sensible était censé être gardé en sécurité, a été incendié.
En attendant, ces candidats sont contraints de parcourir près de 56 km pour se rendre à Parakou. Ce n’est pas évident que tous aient des parents qui vont les héberger pendant les trois jours de composition. Mais si c’est la solution pour sauver les meubles, estimera le superviseur général du Baccalauréat session 2019 dans le Borgou et l’Alibori, Serges Atténoukon, l’Office du baccalauréat n’a pas le choix.
Toutefois, ce n’est pas la première fois que des candidats sont obligés de se déplacer de leurs localités pour aller composer dans une autre. Ils sont donc condamnés à s’adapter à la nouvelle situation qui leur est proposée.
Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori
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