La Société de gestion des marchés autonomes (Sogema) devra impérativement repenser sa politique d’entretien du marché international de Dantokpa notamment la gestion du curage des caniveaux. En effet, contrairement à ce qui se fait dans les ruelles et sur les grands axes routiers à Cotonou, les déchets sortis des caniveaux après curage, sont laissés devant les boutiques ou étalages au marché Dantokpa. L’équipe responsable de la conduite des travaux de curage ne s’en préoccupe plus et d’ailleurs, ne revient même plus sur ses pas pour s’assurer de la bonne exécution de la mission. Tenez-vous tranquilles, il revient à nouveau aux commerçants et vendeuses de débourser de l’argent pour faire évacuer lesdits déchets. Et qui sont ceux qui sont sollicités pour cette besogne ? Ce sont des dames, populations riveraines qui viennent proposer leurs services étant donné qu’elles savent comment fonctionnent les équipes de la Sogema quand il s’agit du curage des caniveaux. Disposent-elles d’un endroit pour le dépôt desdits déchets ? La question reste toute posée. Et la problématique de l’insalubrité serait simplement encore loin d’être solutionnée. Ainsi, outre les loyers qui constituent un souci pour les vendeurs en ces moments de morosité économique, de mévente, il faudra encore débourser pour le curage des caniveaux. Le hic est que même deux jours après, lorsque le vendeur ne fait pas dégager lesdits déchets, nul ne s’en préoccupe ! La Sogema doit mettre fin à ce bordel qui semble devenir une habitude…