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Bénin : le président Talon n’a "aucun problème personnel" avec son principal opposant

Publié le vendredi 21 juin 2019  |  AFP
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© Présidence par DR
Visite de SEM Patrice Talon et de M. Tony Elumelu au siège de Sèmè-City
Lundi 17 juin 2019. Bénin. Le patron du groupe United Bank for Africa (UBA) et SEM Patrice Talon étaient au siège de Sèmè-City.
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Cotonou, 20 juin 2019 (AFP) - Le président du Bénin, Patrice Talon, a
affirmé jeudi n’avoir aucun "problème personnel" avec son principal opposant,
Boni Yayi, assigné à résidence, après de violents affrontement entre les
forces de l’ordre et les partisans de son prédécesseur Boni Yayi.
"Je n’ai pas de problème personnel avec Boni Yayi", c’est "un ami", a
déclaré M. Talon à propos de son prédécesseur, principal opposant après avoir
passé dix années au pouvoir.
"Ce qui nous a opposé, c’est du passé", a encore dit le président à
l’occasion de la visite du roi et d’une délégation de cadres et de notables de
Tchaourou, ville d’origine de Boni Yayi, à laquelle l’AFP a pu assister.
Tchaourou, à 350km de Cotonou, a été le théâtre récemment de très violents
affrontements. De pareilles manifestations ont aussi eu lieu à Savè, plus au
sud, où deux personnes ont été tuées.
Les violences avaient éclaté après l’arrestation de deux personnes accusées
de violences électorales lors des législatives du 28 avril, auxquelles
l’opposition n’a pas pu participer.
"Tchaourou est sous le choc et s’interroge" face aux blessés et aux
importants dégâts matériels sur les biens privés et publics au cours des
émeutes qui ont ensanglanté la ville la semaine écoulée, a indiqué un
porte-parole de la délégation, évoquant le "traumatisme et la psychose de peur
ayant conduit à la paralysie des activités économiques".
Au pouvoir depuis 2016, Patrice Talon a reproché à son prédécesseur, dont
la maison est gardée par la police depuis des semaines, un "manque de sagesse"
dans les violences post-électorales qui ont secoué le pays.
Le 1er mai, quelques jours après les élections législatives des centaines
de personnes s’étaient rassemblées autour du domicile de l’ancien président,
craignant qu’il ne soit arrêté. L’armée et la police ont finalement délogé les
manifestants en ouvrant le feu sur la foule.
Selon Amnesty International, la répression a fait au moins "quatre morts
par balle".
str/cbo/mct
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