Bénin: Nicéphore Soglo réagit à la levée de siège devant le domicile de Boni Yayi

Publié le lundi 24 juin 2019 | beninwebtv

© aCotonou.com par Didier Kpassassi et Didier Assogba
La présidente fondatrice de la Renaissance du Bénin, Rosine Soglo et le président d’honneur Nicéphore Soglo font une sortie médiatique et réaffirment leur paternité sur la Rb
Cotonou, le 18 mai 2018. Lors de cette sortie, Ils ont reçu pour l’occasion, le soutien de nombreuses personnalités politiques notamment : Philippe Noudjènoumè, Basile Ahossi, Léonce Houngbadji, Candide Azanaï, Joseph Tamègon, Maxime Houédjissin

Hier samedi 22 juin 2019, la Police Républicaine a levé le camp autour du domicile de l’ex-chef d’Etat Boni Yayi. En faction depuis près de deux, les policiers sont partis en débarrassant l’entrée de la ruelle de Boni Yayi des barrières qui y étaient. Interrogé par Rfi, Nicéphore Soglo parle d’un grand pas pour le retour de la démocratie au Bénin.
L’ancien président de la République Nicéphore Dieudonnée Soglo se réjouit de la levée de siège autour du domicile de son allié politique. En effet, il s’est vu priver de la compagnie de Boni Yayi dans la lutte contre les élections exclusives depuis le 1er mai 2019 alors qu’ils étaient les deux figures de proue de l’opposition. Si aujourd’hui les barrières policières ont été levées pour que Boni Yayi puisse se rendre à l’étranger pour des soins, il estime que c’est le fruit des actions menées par plusieurs acteurs dont les membres du forum des anciens chefs d’Etat.

« C’est un grand pas vers le retour de la démocratie dans notre pays… Nous sommes heureux, fiers que le forum des anciens chefs d’Etat avec notre ami le président Obasanjo et également le président Kufuor qui ont contacté d’autres chefs d’Etat…Tout le monde a vraiment apporté sa pierre à l’édifice », a-t-il confié à Rfi.

Mais Nicéphore Soglo se veut prudent sur la résolution définitive de la crise qui secoue le pays depuis plusieurs mois. A l’en croire, la levée de siège autour du domicile de Boni Yayi n’est qu’un début pour la résolution de la crise car l’objectif principale reste le rétablissement total de démocratie. Pour lui, cette restauration de la démocratie passe par la reprise des législatives controversées du 28 avril 2019. « Que les élections qui ont été « bâclées » soient reprises et que vraiment nous ayons une Assemblée nationale digne du nom…que tous ceux qui ont été jetés brutalement en prison ou qui vivent en exil rentrent chez eux. C’est le minimum si on veut que la paix règne dans ce pays. », a-t-il fait savoir.

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