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1re journée dans la poule F: Ecureuils : doit mieux faire !

Publié le mardi 25 juin 2019  |  La Nation
Éliminatoires
© aCotonou.com par Didier Kpassassi et Didier Assogba
Éliminatoires CAN 2019:match retour Benin-Togo, avec la qualification des écureuils pour la Can Egypte 2019
Cotnou le 24 mars 2019, Stade de l`amitié Général Mathieu Kérékou. Le Bénin se qualifie pour la Can Egypte 2019 en battant le Togo ( 2-1)
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Attendus par tout un peuple, les Ecureuils sont dans le starting-block dès cette nuit. Dans la ville d’Ismaïlia en Egypte, ils affrontent, à 21h, au stade qui porte le même nom, les Black Stars du Ghana pour le compte de leur première rencontre dans le groupe F.

Le leitmotiv du coach des Ecureuils, Michel Dussuyer, c’est « Revenir de la Can Egypte 2019 le plus tard possible », C’est peut-être la volonté d’un groupe que l’entraîneur s’est chargé d’exprimer et de marteler à chaque fois que l’occasion se présente.
Mais pour aller au-delà du vœu et concrétiser le rêve ; celui de tout un peuple qui attend son équipe au second tour de la compétition, les coéquipiers de Stéphane Sessegnon doivent vaincre le signe indien et marquer enfin leur entrée en matière par une victoire. Car, dans ce groupe F, il faut absolument surprendre l’un quelconque des grands que sont le Ghana et le Cameroun, puis maintenir le cap pour prétendre à une place au second tour de la compétition.
Présents pour la 4e fois à une phase finale de Can, les statistiques ne leur sont pas favorables pour les premières rencontres de la compétition. A chaque fois, ils sont toujours passés à côté de la plaque.
Le cas le plus criant est celui de la Can 2010, à Benguela, en Angola où les Ecureuils affrontaient pour le compte de leur premier match le Mozambique. Une rencontre soldée par le score de 2 buts partout. Mais sur cette rencontre, les analystes reprochent à l’équipe son manque d’expérience. Car dès la 14e min déjà, le goleador Razack Omotoyossi ouvrait la marque sur penalty. 6 min plus tard, une balle conduite par Mouri Ola Ogoubiyi a été contrée dans les filets par un défenseur adverse. A 2 buts à 0 à moins de 25 min de jeu, et alors que le public avait pris fait et cause pour les Ecureuils, aun ressort se rompt. L’attaquant mozambicain Miro réduit le score à la 29e mn.
Juste après la mi-temps, à la 54e, le remuant Fumo égalise. Les Ecureuils sont alors contraints au partage des points. C’est d’ailleurs la seule fois qu’ils ont fait mieux à leur premier match de Can.
En janvier 2004, à Sfax en Tunisie, face aux Bafana-Bafana de l’Afrique du sud, pour le compte de leur premier match les Ecureuils avaient été battus 2-0. Œuvre du virevoltant attaquant Siyabonga Nomvethe(58e et 77e min)
En 2008, à Takoradi, au Ghana, alors que le Bénin affrontait les Aigles du Mali en entrée en lice, les Ecureuils ont courbé l’échine suite à un penalty transformé par l’attaquant vedette malien Frédéric Kanouté.
C’est dire donc que sur l’ensemble, le Bénin a fait deux défaites et un match nul au cours de ses trois précédentes rencontres d’ouverture dans une phase finale de Can. Des scores qui n’ont pas permis aux Ecureuils d’aller loin dans la compétition.

Le Ghana, encore le Ghana…

Pour ce qui est spécifiquement de la rencontre du jour, les statistiques des confrontations ayant opposé les Ecureuils à leur adversaire du jour qu’est le Ghana ne sont pas en faveur du Bénin. Car dans le temps, les deux pays se sont affrontés 14 fois : 7 défaites, 5 nuls et 2 victoires pour le Bénin. Soit 25 buts encaissés contre 9 inscrits. Les plus lourds scores sont de 4-0 respectivement le 13 janvier 82 et le 13 février 91 à Cotonou. Il y a aussi un score de 3-0 encaissés par les Ecureuils à Accra le 26 janvier 2013.
La dernière confrontation Bénin- Ghana date du 11 octobre 2009 à Cotonou, rencontre au terme de laquelle le Bénin est sorti victorieux grâce à un but de Mohamed Aoudou.
Et comme le credo aujourd’hui, c’est de revenir le plus tard possible de la compétition, il faut se dire que c’est une nouvelle génération. La bande à Mounier, Sèssègnon et Verdon doit écrire sa propre histoire. Il y a donc nécessité de se transcender, de penser aux couleurs nationales à défendre, chercher à marquer son temps en se disant qu’on ne participe pas à une Can sans le mériter. Une balle de foot est ronde pour tout le monde. Il n’y a plus de petite équipe. L’Ouganda et Madagascar l’ont montré, il y a quelques jours. Les Ecureuils doivent jouer pour se faire plaisir, jouer pour soulager un peuple… jouer pour graver leurs noms dans les annales de l’histoire. Oui, c’est possible !.

Sabin LOUMEDJINON
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