L'émission d'actualité zone franche diffusée par la chaine de télévision Canal3 Bénin a reçu ce dimanche 10 novembre 2013, l'honorable Eric Houndété. Ce dernier a passé au peigne fin les prévisions budgétaires inscrites dans le projet déposé à l'Assemblée nationale. Le député n'a pas manqué d'exprimer les réserves de son groupe parlementaire.
Plusieurs points inscrits dans les lignes des prévisions budgétaires pour l'année 2014 ont été critiqué par l'invité. Pour Eric Houndété, le projet de Budget transmis à l'assemblée nationale ne comporte rien de nouveau si ce n'est les deux projets Songhaï et Bpc. Ainsi, au lieu de donner de nouvelles orientations, le gouvernement s'est enlisé dans sa même politique. L'invité a donc dénoncé l'absence de débat budgétaire préalable au projet établit. Il trouve par exemple que les deux milliards prévus au profit du ministère de l'agriculture ne serviront à rien dans la mesure où en dépit de la très grande propagande du gouvernement pendant ces dernières années rien n'avait fondamentalement changé chez les paysans. Au niveau de l'éducation, l'emploi de plus de 4000 enseignants vacataires au secondaire ne permet pas une bonne qualité d'enseignement à l'actif des jeunes à en croire l'invité. Il en est de même au plan social surtout avec le Régime Assurance Maladie Universel (Ramu). A ce niveau, le président du groupe parlementaire Union fait la Nation pense que le gouvernement se précipite utilement dans la mesure où il ne dispose que du dixième des 40 milliards prévus. C'est partant de ces analyses que l'honorable émet l'hypothèse selon laquelle son groupe parlementaire pourrait ne pas accorder son vote favorable au Budget si le gouvernement ne revoit pas sa copie sur certains points. Quant à la prévision de 6,5 de croissance en 2014, l'honorable qui a souhaité même mieux que ce taux pense que le comportement du gouvernement ne permettra pas une telle performance. Au sujet de ressources minières au Bénin, Eric Houndété avance que ce n'est pas une chose nouvelle et que la propagande qui l'entoure peut être à but électoraliste.