Les rats porteurs du virus de lassa sont désormais présents au Bénin. Ils sont découverts par les services compétents du ministère de la santé. Ces animaux potentiels porteurs du virus de la maladie hémorragique partagent les chambres avec les populations qui sont alors exposées. Mais la riposte pour éviter le pire existe, rassure le ministère de la santé.
« …Depuis six mois environs notamment au cours de cette dernière épidémie, nous avons pratiquement eu la certitude que le Bénin a commencé par avoir des cas autochtones, c’est-à-dire que nous avons des vecteurs, des souris qui hébergent en elles, le virus, responsable de la maladie de Lassa », a confié Dr Salifou Sourakatou, chef service de l’épidémiologie et de la surveillance sanitaire des frontières, port et aéroports au niveau de ministère de la santé. C’est dire que les porteurs du virus ne viennent plus du Nigéria comme par le passé. A la question de savoir l’origine de ce virus autochtone, le médecin en service au ministère de la santé indexe les animaux non sauvages mais domestiques.
En effet, il s’agit d’une migration de ces rats étant donné que les premières souris identifiées ont été vues à la Frontière avec le Nigéria, dans le Borgou, renseigne le représentant du ministre de la santé. Mais aujourd’hui, ce n’est plus qu’à la frontière qu’on découvre ces rats. « Nous avons des rats multi-mammaires qui ont des virus de lassa en eux; donc il y a des risques qu’on ait désormais des cas autochtones de lassa », alerte le Dr Sourakatou. Pour être plus explicite sur le sujet, il informe que « certains rats domestiques ont même commencé par avoir le germe, ça veut dire que la contamination peut partir des aliments, le risque est là et permanent ».