Que fera le Président Louis Gbèhounou VLAVONOU à la tête de l’administration parlementaire au cours des quatre prochaines années? C’est la grande question bien légitime. Ce qui est sûr, les signaux semblent être donnés. En témoigne la quintessence du discours solennel prononcé lors de la cérémonie d’investiture qui a eu lieu le jeudi 27 juin sur l’esplanade de l’Assemblée Nationale. Sur le chantier de la lutte contre la corruption, par exemple, la 8ème législature doit laisser ses empreintes. La présence et le message de M. Fabrice FIFONSI, Chef de la délégation du réseau des parlementaires africains contre la corruption, APNAC, annonce les couleurs.
Le bilan de la 8ème législature sera, nul doute, tributaire du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale. En vérité, au-delà d’un Code d’éthique appelé de tous les vœux, sans le toilettage de certaines dispositions du Règlement intérieur, le bilan au Parlement restera toujours mitigé. Le Président Louis Gbèhounou VLAVONOU le sait et il a même témoigné que la révision engagée depuis plusieurs années peine à aboutir à cause des blocages intéressés. «Il nous faut vaincre toutes les résistances pour nous engager résolument pour ouvrir de nouveaux champs d’action à notre Parlement.»
Le 5ème Président de l’Assemblée Nationale de l’ère du Renouveau Démocratique reste engagé et optimiste pour son mandat. «Je voudrais vous assurer de ma détermination inébranlable à travailler en symbiose avec toutes les composantes du Parlement pour remplir efficacement le mandat que le peuple a bien voulu nous confier. Je nous invite donc, chers collègues, à nous mettre résolument au travail, à transcender nos divergences politiques et à faire preuve de disponibilité pour qu'ensemble nous puissions gagner le pari de la huitième législature et inscrire celle-ci en bonne place dans le palmarès du Parlement béninois.»