Manœuvres d’intimidation de Benoit Dégla à Ouèssè lors de la tournée parlementaire : « Refondation et Emergence » déplore le silence du Bureau de l’Assemblée nationale
Publié le lundi 11 novembre 2013 | Le Confrère de la Matinée
Un incident regrettable avait entaché la tournée de la délégation parlementaire lors de sa tournée d’information et d’échanges dans le zou. Le groupe parlementaire « Refondation et Emergence » est monté au créneau à la plénière du 07 novembre dernier pour dénoncer l’acte.
Le groupe parlementaire « Refondation et Emergence » en conséquence, demande à la plénière d’adresser au président de la République son indignation et sa totale réprobation pour ces agissements inacceptables de Monsieur Benoit Dègla, conseiller spécial à la sécurité du chef de l’Etat ; et déplore le silence à ce jour du bureau de l’Assemblée nationale face à ces agissements qui ne sont pas de nature à garantir l’unité nationale et la sécurité des biens et des personnes. C’est là, les exigences du groupe parlementaire de Justin Agbodjètin, lues à la plénière par l’honorable Bagana Gilbert, suite aux actes incriminés. Et le groupe parlementaire de continuer pour rappeler que chaque fois que les fondements de l’unité nationale sont menacés, les réactions doivent être fermes et sans équivoque car rien, explique –t-il, ne vaut la paix et l’unité nationale pour prévenir les pires dérives et que cela n’arrive pas qu’aux autres. Les causes de cette réaction, selon le porte-parole du groupe parlementaire « Refondation et Emergence », est l’organisation d’une horde de femmes et de jeunes par Dègla Benoit, femmes et jeunes scandant des slogans hostiles à l’honorable Edmond Agoua et réclamant qu’il ne remette plus les pieds à Ouèssè.
Faits encore plus graves, ces manifestants auraient même empêché la voiture de ce dernier d’intégrer le cortège de la délégation parlementaire conduite par Mathurin Nago personne. Et comme cerise sur le gâteau, ils auraient même, la semaine qui a suivi, empêché une réunion des partisans de l’honorable Agoua, saccagé leurs installations et proféré des menaces sur les personnes présentes, alors même que cette réunion est dûment autorisée par les autorités communales.
Pour beaucoup d’observateurs de la vie politique, si les évènements ainsi incriminés s’avéraient, alors ils portent effectivement atteinte à l’autorité du président de l’Assemblée nationale comme l’a souligné la déclaration du groupe parlementaire et menacent sans l’ombre d’un doute, la cohésion sociale et l’unité nationale. La réaction des autorités est donc attendue et surtout celle du bureau de l’assemblée nationale.
Yves HOUETO