Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

A la découverte du singe à ventre rouge

Publié le jeudi 4 juillet 2019  |  Fraternité
Comment


Scientifiquement appelés cercopthecus erythrogaster erythrogaster et en langue locale « zinkaka », les singes à ventre rouge se distinguent par leur poitrine rouge brique, signe caractéristique déterminant de leur espèce mais aussi par leur queue marron légèrement plus longue que le corps. Ces primates ont une taille de 30 à 60 cm sans la queue, un dos marron, l’intérieur de leurs pattes gris. Ces singes possèdent une barbe en « v », vivent en majorité dans les sous-bois et dans les arbres. Les « zinkaka » s’installent à proximité d’arbres fruitiers qui constituent une source de nourriture pour eux. Les singes à ventre rouge sont sédentaires et territoriaux, ils vivent par groupes d’une dizaine ou plus comportant un mâle dominant, quelques femelles, les sub-jeunes et les sub-adultes. Quand les mâles sub-adultes deviennent adultes, ils peuvent tenter de prendre la place du mâle dominant ou partir vers un autre groupe. Ce singe est discret et n’apprécie pas la présence humaine. Pour alerter d’un danger, le mâle dominant pousse un cri pour rassembler son groupe au dortoir. Ce mâle dominant, en cas de manque de nourriture, bien qu’il soit craintif, n’hésite pas à s’attaquer aux cultures pour approvisionner son groupe. En ce qui concerne leur multiplication, il faut retenir qu’ils se reproduisent une fois par an. Comme tous les êtres vivants, le « zinkaka » joue un rôle dans son écosystème. Il est un maillon important des réseaux trophiques de ses milieux. Il transporte également le pollen des arbres qu’il fréquente, ce qui favorise ainsi leur reproduction. Le singe à ventre rouge dissémine aussi le noyau des fruits qu’il consomme lorsqu’il les crache. Il est important de préserver cette espèce au vu des nombreux avantages qu’elle a pour l’environnement.



Fulbert ADJIMEHOSSOU
Commentaires