Une séance de mobilisation sociale à l’utilisation de la contraception a réuni ce mercredi à Agonlin Houégbo, les leaders communautaires pour la planification familiale, les élus locaux et environ deux-cents leaders traditionnels et religieux sur les avantages qu’offrent les différents types de planification familiale pour mieux lutter contre la pauvreté et le sous-développement.
L’objectif de cette séance d’échanges et de persuasion est d’amener les meneurs de groupe et les leaders communautaires, à adopter une méthode de contraception. Cette séance a en outre permis de les éclairer sur les méthodes contraceptives et l’importance de l’espacement des naissances dans la lutte contre la pauvreté, pour l’épanouissement familiale et le développement de toute la nation.
L’option de discuter avec les têtes couronnées, les responsables religieux et les décideurs locaux, a expliqué Dr Serge Kitihoun, directeur exécutif par intérim de l’Association béninoise pour la promotion de la famille (ABPF), a été prise depuis cinq ans, après une étude qui a montré que ces leaders communautaires sont des gens bien écoutés dans la communauté.
A cette occasion, le représentant du roi, les leaders d’opinion ont incité la population, les hommes notamment, à faire adopter à leurs épouses, le mode de contraception convenable avec l’aide des agents de santé de l’ABPF.
« La femme qui adopte une méthode contraceptive est bien portante, la famille dans laquelle se trouve cette femme se porte mieux et la communauté aussi en ressent les avantages », a rassuré de son côté la chargée du plaidoyer et des projets à l’ABPF, Mme Geneviève Agossa.
Sur place, au sein d’une clinique mobile, l’ABPF a offert gratuitement à la population, des services liés au dépistage du col de l’utérus, le dépistage du cancer du sein, du VIH Sida, les counselings à l’adoption d’une méthode contraceptive et des prestations pour des couples qui ont des problèmes d’infertilité.