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Une quinzaine de députés-Fcbe sur le point de départ
Publié le mardi 12 novembre 2013   |  24 heures au Bénin


Le
© Autre presse par DR
Le siège de l`Assemblée nationale à Porto-Novo (Bénin)


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Après la création du groupe parlementaire de l’Honorable Candide Azannaï, d’autres députés-Fcbe (Forces cauris pour un Bénin émergent) s’apprêtent à rejoindre l’opposition à l’Assemblée nationale. Objectif : agrandir le cercle des antirévisionnistes au Parlement.

La saignée se poursuit au sein de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale. Au lendemain de la création du groupe parlementaire ‘’Cohésion nationale et paix’’ de Candide Azannaï, une quinzaine de députés de la mouvance présidentielle préparent leurs valises. Ils proviennent de plusieurs courants politiques et de divers horizons.

Selon les informations, ils feront dans les jours à venir une déclaration officielle à l’hémicycle. Il s’agira concrètement pour eux d’afficher publiquement leur opposition farouche à la révision de la Constitution du 11 décembre 1990.
Les informations indiquent que toutes les négociations pour les maintenir dans le giron du régime en place ont échoué. A l’instar des compagnons de lutte de l’Honorable Candide Azannaï, ces députés dénonceront le caractère opportuniste de la révision constitutionnelle et les tares du régime en place. A cet effet, de sources généralement bien informées, on apprend qu’ils entendent contribuer à la mise en place d’un front politique contre les menaces sur la démocratie béninoise, la mauvaise gouvernance et le harcèlement des opérateurs économiques nationaux.

Perte de la majorité parlementaire


A l’allure où vont les choses, le Président Yayi Boni est en passe de perte la majorité à l’Assemblée nationale. Et pour cause ! Le Parti du renouveau démocratique (Prd), l’Union fait la Nation (Un) et le groupe parlementaire ‘’Cohésion nationale et paix’’ de Candide Azannaï comptent ensemble 27 députés opposés à la révision de la Constitution. Ils viennent s’ajouter aux 09 députés du groupe parlementaire ‘’Nation et développement’’ de Rosine Soglo dont la position contre le projet de révision n’est plus à démontrer. Ce qui fait déjà 36 députés antirévisionnistes à l’Assemblée nationale. Avec la prochaine vague de démissions chez les Fcbe, l’opposition serait une cinquantaine de députés sur 83 sans oublier d’autres dont les positions ne sont pas rassurantes pour le Pouvoir du Président Yayi Boni. D’office, le gouvernement perdrait sa majorité mécanique à l’Assemblée nationale.

Les conséquences d’une telle situation risquent d’être incalculables pour le gouvernement. La première est que le projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990 aura du plomb dans l’aile pour ne pas dire rangé au placard. D’autres projets de l’exécutif pourront subir le même sort comme ce fut le cas à la cinquième législature. En de pareilles circonstances, c’est le président de l’Assemblée nationale qui en ferait beaucoup plus les frais.
On a encore en mémoire les multiples rejets de ses rapports d’activités. Sans gagner les élections législatives de 2011, l’opposition a actuellement le vent en poupe au palais des gouverneurs à Porto-Novo.


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