l’exécution des projets initiés par le gouvernement sur toute l’étendue du territoire national. Sa nomination à ce poste si important auprès de Boni Yayi, a été annoncée par le communiqué final du dernier conseil des ministres, à la satisfaction générale de tous ceux qui vouent une profonde admiration pour l’homme. Irénée Agossa, puisque c’est de lui qu’il s’agit, connaît ainsi une promotion à la taille de son profil et de son combat pour l’équité et la bonne gouvernance dans la gestion des affaires de la cité. Même si la nouvelle suscite diverses réactions depuis hier, il reste que ce jeune leader a pu capitaliser au fil des jours des atouts qui ont sans doute suscité l’intérêt et la confiance du Chef de l’Etat, pour assumer une mission pas des moindres. Veiller à la bonne conduite des chantiers de l’Etat est une tâche qu’il ne faut pas confier à n’importe qui>
Le poste est d’ailleurs resté vacant depuis déjà deux ans, et si finalement, le chef de l’Etat le pourvoit à nouveau, c’est parce qu’il a enfin trouvé le personnage idéal pour l’occuper.
Reconnu pour sa rigueur et son intégrité en matière de gestion, Irénée Agossa ne manquera pas de laisser de très bonnes traces à cette nouvelle fonction, après son passage élogieux, à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication, en sa qualité de conseiller et vice-président, où il n’hésitait pas à taper du poing sur la table pour dire non, quand ça n’allait pas. C’est vrai qu’on le verra par la suite dans une position de révisionniste pur et dur, mais, il semble que Irénée Agossa a des raisons profondes de soutenir ce projet que beaucoup de Béninois ignorent. Même s’il ne cache plus son dévouement total pour la cause de Yayi depuis qu’il a créé le parti « Nationaliste », l’homme ne donne guère l’impression de défendre aveuglement tout et tout du côté du chef de l’Etat. Il se veut plutôt objectif et pense qu’en tant que jeune, il n’est point question de voir tout en noir quand il s’agit des dirigeants en dépit des nombreux problèmes qu’affronte la jeunesse actuellement. Irénée Agossa ne s’est jamais inscrit dans cette logique, depuis les bancs de l’université, où alors responsable de l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb), il s’est vite fait remarquer pour son engagement à soutenir les gouvernants quand ils s’investissent réellement pour le développement du pays. C’est cette organisation syndicale estudiantine qui a fait propulser le géographe de formation qu’il est sur les écrans et devant la scène politique nationale. Quand, il quitte le campus, il se lance très tôt en politique, avec déjà en 2011, son célèbre slogan « Ça doit changer». On était à la veille de la présidentielle prévue en cette année en plein régime Kérékou 2. Irénée Agossa jettera son dévolu sur le candidat Adébayo Abimbola qui ne gagnera pas, hélas. Mais il ne baisse pas les bras pour autant. On le retrouvera plus tard au sein de l’Union pour la relève (Upr), le parti de l’honorable Issa Salifou, qu’il quitte aussi pour se lancer dans une carrière politique à son goût qu’il essaye de gérer à ce jour. Annoncé à plusieurs reprises dans les gouvernements successifs de Boni Yayi, Irénée Agossa peut enfin, avec cette nomination, pousser un ouf de soulagement. Il ne manquera pas de démontrer tout son savoir faire dans les charges qui viennent de lui être confiées.