Mis sous mandat de dépôt dans une affaire de mauvaise gestion au Conseil national des chargeurs du Bénin ( Cncb ), Antoine Dayori et Claude Quenum, respectivement Directeur général de la société et membre du Conseil d’administration, au moment des faits, ont vu les débats résultant leur procès, se clôturer, hier, jeudi, 11 juillet 2019. Devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ( Criet ), à Porto-Novo où leur jugement a eu lieu, c’est une peine de trois ans de prison avec une amende d’un million, qui a été requise contre chacun des deux accusés. Quant au Chef Comptable, considéré comme cerveau de l’affaire, le Procureur spécial a requis une peine de cinq ans de prison, à son encontre. Quant à la décision finale, elle a été mise en délibérée par le juge ayant conduit le procès, pour le 25 juillet prochain. En attendant, les intéressés poursuivront leur séjour carcéral, à la prison civile de Missérété.
Rappel des faits
Claude Quenum a en son temps été inculpé dans ce dossier pour avoir bénéficié d’appui financier pour enterrer son beau-père, sa belle-mère alors qu’en tant que membre du Conseil d’administration du Cncb, il n’a droit qu’aux primes de présence, liées aux travaux du Conseil. Pis, les débats ont révélé que malgré le fait qu’il ne soit musulman, il a bénéficié plusieurs fois de primes de ramadan et de tabaski, des décaissements évalués à 21 millions de francs Cfa. Une somme qu’il a déjà versée. Antoine Dayori, qui d’après les débats lui versait tout cet argent a aussi autorisé le décaissement liés à des séminaires, qui n’ont jamais été tenus.