Le gouvernement béninois a fait l’option depuis un moment, de supprimer certaines de ses ambassades et représentations diplomatiques dans certains pays. Il s’agit des ambassades du Bénin à Ottawa au Canada, aux Etats Unis, en Iran, en Algérie, en République démocratique du Congo et le poste de Représentant adjoint au secrétariat permanent du Système des Nations-Unies.
Cette volonté du gouvernement mal comprise et mal interprétée dans l’opinion vise à refaire la carte diplomatique du Bénin pour plus d’efficacité, de pertinence et d’ajustement de la présence du pays dans le monde avec moins de moyens et plus de résultats.
Elle n’entache en rien les relations avec les pays concernés.
Selon l’acte portant suppression de ces ambassades, partout où le besoin se fera sentir, le gouvernement jouera avec les moyens, « en mutualisant là où il faut le faire, en réduisant la taille du personnel là où cela est nécessaire puis en fermant momentanément là où cela est indiqué de le faire ».
Dans le même temps, l’Etat béninois entend procéder au renforcement de la présence du pays là où le besoin se fait sentir.
A titre illustratif, l’ambassade du Bénin à Rome peut raisonnablement remplir la fonction comme une autre ambassade au Vatican.
De même, relativement « à l’ambassade du Bénin à Ottawa (Canada), la représentation à New-York, l’Ambassade du Bénin à Washington peut bien avoir vocation, dans le souci de rationalité, à s’occuper de leurs prérogatives », indique l’acte.
Depuis l’avènement du gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture, ce n’est pas la première fois que le Bénin refait sa carte diplomatique. Si l’exercice pour la première fois a connu un succès au grand bonheur de la diaspora béninoise, qui s’est sentie plus proche de ses porte-voix, on peut également s’attendre à de résultats probants de cette nouvelle carte diplomatique.