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Après la Cédéao sur les Législatives du 28 avril 2019 : L’Uemoa salue la sincérité du scrutin

Publié le mardi 16 juillet 2019  |  Le Matinal
Cérémonie
© Présidence de CI par dr
Cérémonie d`ouverture du 55ème Sommet ordinaire de la CEDEAO
Samedi 29 Juin 2019. Abuja (Nigéria). Cérémonie d`ouverture du 55ème Sommet ordinaire de la CEDEAO, à Abuja (Nigéria), ce samedi, en présence du Président de la République ivoirienne , S.E.M. Alassane OUATTARA.
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La Conférence des Chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a pris acte, vendredi 12 juillet 2019, entre-autres, de la bonne tenue des élections législatives au Bénin le 28 avril 2019. A l’instar donc de la Cedeao, l’institution valide le processus et félicite l’ensemble des acteurs.

« En ce qui concerne les élections législatives au Togo, en Guinée-Bissau et au Bénin, la conférence se réjouit de leur bon déroulement et félicite l’ensemble des acteurs politiques et parties prenantes », c’est ce qu’on peut lire à la page 4 de la déclaration de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa), à l’issue de son sommet d’Abidjan tenu vendredi12 juillet. Comme la Cedeao il y a quelques jours, l’Uemoa reconnaît sans ambages les élections législatives. Exit donc les bruits et fanfaronnades. Exit donc les illusions de ceux qui continuent à rêver d’une quelconque reprise des élections législatives. L’épisode des législatives d’avril est définitivement du passé. Le chapitre lié aux élections au Bénin ne sera plus inscrit dans aucun ordre du jour d’assises régionales car le sujet est définitivement bouclé. La communauté internationale reconnaît les élections législatives déroulées au Bénin. Que ceux qui ne sont pas satisfaits de la décision de ces instances continuent leurs luttes ailleurs. Si à l’échelle régionale et internationale le sujet n’est plus à l’ordre du jour, ce n’est pas au niveau national qu’on va continuer à perdre du temps car la Cour constitutionnelle seule institution compétente pour valider ce scrutin l’a déjà approuvé. Les acteurs politiques de l’opposition doivent le comprendre revoir leur position au plus vite. L’opposition béninoise doit au plus tôt extraire le pont relatif à la reprise des élections législatives du 28 avril 2019 des revendications qu’elle exprime. On se souvient qu’en son temps beaucoup disaient que les instances régionales n’allaient pas reconnaître les législatives passées. Comme si cela ne suffisait pas, certains acteurs politiques ont pris leur bâton de pèlerin pour entamer l’œuvre de dénigrement de leur pays. Ils ont tout essayé, mais à la fin l’échec est sans appel. Le camouflet est patent. Les instances régionales ont désavoué ces politiciens prêts à tout, pour sauvegarder leurs intérêts égoïstes.

Vite se raviser

Terminus donc, tout le monde descend. Le débat sur les élections est clos. Les béninois ont le regard tourné vers d’autres joutes électorales. Les nostalgiques doivent donc au plus tôt entrer dans les rangs, car ils risquent malheureusement de se voir une fois encore happés par les exigences du temps. C’est juste une question de réalisme politique. Il faut changer la donne. Les résistants doivent absolument revoir leur copie. Le dialogue en cours change définitivement de contenu et les opposants doivent en tenir compte. La main tendue du Chef de l’Etat qu’ils rechignent à saisir est une erreur qu’ils risquent de regretter après. En tout cas, Patrice Talon est désormais conforté par ses pairs de la sous-région qui l’ont invité à tourner la page des législatives. Les acteurs politiques de l’opposition qui continuent de regarder dans le rétroviseur doivent avoir la tête aux prochaines échéances électorales.
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