Faut-il aller ou pas à la table de négociations, la question divise l’Opposition. La rencontre de lundi dernier a permis de voir qu’au sein de la Résistance on ne s’entend pas sur la position à adopter face au gouvernement de la rupture. Le parti Restaurer l’espoir prône aucun dialogue avec le pouvoir. Cette posture, Candide Azannaï l’a adoptée en déclinant l’invitation du chef de l’Etat. A contrario, l’Usl, les Fcbe et le Pcb ont répondu présents. Dans la foulée, une lettre a été envoyée au chef de l’Etat pour attirer son attention sur les préalables à un dialogue inclusif. On comprend que cela cadre un peu avec les exigences de Candide Azannaï même si pour les autres partis qui ont fait le déplacement, il faut d’abord exister légalement avant de faire des exigences. Encore que, si Patrice Talon veut bien faire les choses, même absent, il devrait donner des ordres pour que le parti Restaurer l’espoir soit associé aux démarches en vue de l’obtention de son certificat de conformité. De deux choses l’une. Si après cette démarche, les partis Fcbe, Usl et Pcb entrent en possession de leurs certificats de conformité, ils n’auront pas mis en péril la cohésion du groupe pour rien. Mais si tout ça n’a abouti à rien et que les problèmes restent entiers, ils auraient donné raison au parti Restaurer l’espoir.